L’habitat collectif est une des principales matières premières des villes et de l’image qui leur est attachée. Cette densité interroge depuis longtemps la qualité de vie, le rapport de voisinage, la mobilité. Quelles formes urbaines collectives et partagées seraient les mieux adaptées à la conception d’une ville dense et vivable ?
Se pose aussi la question de son acceptabilité par les usagers qui la vivent et l’habitent, mais aussi par ceux qui la côtoient simplement et l’observent quotidiennement.
Et si nous partagions des robots agriculteurs ou des ruches connectées ? Si nous pouvions aménager nos logements grâce à la réalité virtuelle ? Et si les mobiliers devenaient des objets intelligents capables de faciliter la vie de personnes isolées ? Comment nous déplacerons-nous, seuls ou collectivement ? Et si le futur ne passait pas uniquement par les nouvelles technologies ?
Ces ateliers sont la troisième étape d’un parcours d’innovation ouverte engagé avec Caen la mer Habitat en juin dernier. Afin d’explorer ces sujets, les participants s’appuieront et enrichiront la restitution des premiers ateliers.
Le temps d’un dernier atelier original, venez enrichir les premiers résultats et surtout imaginer, prototyper et décrire les usages, les services, les espaces ou les objets qui peupleront peut-être nos villes et nos habitats demain : agriculture urbaine, réalité virtuelle, objets connectés, réseaux d’échange, espaces partagés…
Après la musique, le cinéma a été la seconde industrie culturelle à subir de plein fouet la transition numérique. Bien qu’ayant un rapport aux publics basé sur un esprit de “niche” et un engagement militant, les salles d’Arts et Essai sont, elles aussi, confrontées à ce bouleversement. Et comme pour la musique qui s’est réincarnée dans une explosion de festivals, ces salles de cinéma se réinventent en explorant ce qui fonde leur essence : l’expérience collective.
Parce qu’elles donnent souvent à voir des œuvres engagées, qui soulèvent des questions de société et d’humanité, parce qu’elles enrichissent généralement leur programmation d’échanges et de débats avec les auteurs ou des intervenants, ces salles de cinéma disposent d’une culture et d’un terreau fertile à l’émergence d’une nouvelle proposition collective et culturelle. Et cette évolution est déjà en cours partout en Europe, comme illustré dans le http://tourdescinemas.com .
À l’image de cet éclectisme et de cette ouverture, le Café des Images initie des projets de culture scientifique depuis plus de 15 ans. Acteur récurrent, si ce n’est incontournable de la Fête de la science, il se prête pour la première fois à l’exercice de recueillir les idées et les contributions de ses publics pour concevoir de nouveaux rapports entre le lieu et les habitants, pour co-produire de nouveaux usages et diffuser de l’innovation sociale dont les cinémas pourront se saisir.
Au cours de cet atelier les participants ont ainsi pu découvrir ou approfondir leurs connaissances du concept de tiers-lieu, et participer à la définition de ce que pourrait être le Café des Images, et plus largement les cinémas, de demain.
