Greniers scientifiques

Sur le mode “affaire conclue”, les publics peuvent venir présenter les trésors scientifiques de leur grenier pour découvrir leur réelle valeur scientifique.

Des membres du réseau RESITECH, des enseignant·e·s chercheurs·ses et chercheurs.ses des universités de Caen et de Rouen, seront présent·e·s pour raconter les histoires scientifiques qui se cachent derrière le patrimoine des objets apportés. Des galvanomètres et autres appareils de mesure ou d’observation du 19 ème siècle issus des collections universitaires, dévoileront également leurs secrets.

Au sein de cet atelier, venez vérifier si vos vieux objets sont des trésors scientifiques, ou non !

 

À quoi ça sert ?

Un certain nombre d’éléments matériels (instruments, cahiers de laboratoires, produits industriels) et immatériels (mémoire vivante, savoir faire) contemporains disparaissent malgré l’importance qu’ils  revêtent dans la recherche et l’innovation publique et privée ainsi que dans l’enseignement supérieur : ils constituent une mémoire irremplaçable du demi-siècle passé étant donné leur évolution particulièrement rapide.

Depuis de nombreuses années ce constat a été fait dans diverses structures de la région (associations, établissements d’enseignement, collectivités, entreprises). Il a donné lieu à des initiatives pour redonner vie à ces objets et à ceux qui les utilisent ou les ont utilisés (inventaires, expositions,  publications …). Ces pratiques n’étaient cependant pas harmonisées ou mutualisées pour devenir des outils pour l’histoire des sciences, des techniques et de l’industrie ou pour la vulgarisation des savoirs.

Cette démarche prend aujourd’hui une autre envergure grâce à la création en mai 2008 de RéSITech (Réseau Scientifique Industriel et Technique – sauvegarde et valorisation du patrimoine scientifique en Normandie) qui réunit les différents acteurs engagés dans cette voie (ou qui le souhaitent) et unifie les pratiques.

Il est inscrit dans un réseau national porté par le Musée des arts et métiers : la « mission nationale de sauvegarde du patrimoine scientifique et technique contemporain » (la mission PATSTEC).

Comment qu’tu parles ?

« Le français de nos régions » est un projet de science participative qui repose sur le crowdsourcing.  Il s’agit de documenter la variation du français que l’on parle dans le monde, sous l’angle de la géographie linguistique. Par exemple, selon certaines régions, pour un même objet, il y a différents noms !

Des enregistrements de voix sont également récoltés, afin de documenter la diversité des accents du français que l’on parle dans les pays francophones. Cette documentation a pour but de produire un Atlas du français de nos régions et de sensibiliser le grand public à la diversité du français dans le monde, notamment sur les questions liées à la glottophobie et à la stigmatisation des variantes régionales.

Vous êtes invités à découvrir ce projet, et participer à des enquêtes de « vitalité linguistique ».  Les résultats des enquêtes sont consultables sous forme de cartes commentées sur un blog. Les billets de blog sont partagés sur les médias sociaux, ce qui permet de récupérer en retour de nouveaux participants.

Clenche ou poignée ? Quel français régional parlez-vous ? Venez le découvrir en accès libre de 14h à 18h !

Sauvages de ma rue

Les étudiant·e·s du Master IMST – sciences et société de l’Université de Caen, vous accueillent avec des ateliers et des balades durant toute l’après-midi, pour contribuer à l’inventaire des plantes urbaines de la Presqu’Île dans le cadre du projet de recherche participative “Sauvages de ma Rue”.

Les villes concentrent sur des surfaces restreintes une proportion grandissante de citoyens et une nature urbaine tout à fait particulière. Cette biodiversité, à travers les services qu’elle rend, est indispensable à la vie des citadins.

Les villes ont été bâties sur des terres autrefois occupées par des espaces naturels ou cultivés. Les Hommes ont façonné ces territoires en une mosaïque d’espaces construits et d’espaces verts, entrecoupés de voies de communication. Ils ont ainsi exercé une influence forte, parfois sans le savoir, sur la biodiversité des aires urbaines.

Le programme “Sauvages dans ma rue” initié par l’association Télabotanica et le Museum National d’Histoire Naturelle vise à une meilleure connaissance de cette biodiversité urbaine. Venez découvrir ce programme de recherche participative, et pourquoi pas, y contribuer !

Herbe et vaches – Complet

Au sein du lycée Le Robillard, établissement public agricole, les élèves venus des 4 coins de la Normandie, Mesnils-sur-Iton, Saint-Hilaire, Saint-Pierre-en-Auge et Yvetot seront accompagnés de plusieurs experts, en capteurs, en gestion des sols et des prairies et en réalisation d’objets connectés. 

Pendant une journée rythmée par des temps dans les prairies, des temps d’inspiration technique et des temps d’ateliers co-créatifs, les élèves imagineront une solution capable de répondre aux questions : Comment organiser l’exploitation d’une parcelle pour un pâturage tournant ? Quel est le meilleur moment pour mettre les vaches dans un pré ? L’herbe y est-elle à la hauteur ? 

Pour certains élèves, c’est le début de l’aventure ! Ils découvriront l’intérêt d’utiliser des objets connectés dans la gestion des parcelles, tout en préservant les prairies, et comment ces objets peuvent devenir un gain de temps dans le système d’exploitation pour l’élevage bovin. 

Pour d’autres c’est la suite, avec une nouvelle version de l’herbomètre connecté imaginé lors d’une précédente édition du Turfu Festival ! Les élèves iront plus loin dans la réflexion pour améliorer le modèle existant et répondre à d’autres contraintes de terrain.

Game Hack

Depuis la crise sanitaire, les jeux de plateaux ont refait leur apparition sur les tables des français de tous âges, et leur succès ne faiblit pas : en 2022, un jouet vendu sur cinq est un jeu de société ! 

En plus d’être une activité ludique et sociale, les jeux de société peuvent être un levier très pertinent de vulgarisation des connaissances. Aujourd’hui, on retrouve des jeux de société sur pratiquement toutes les disciplines. Chercheurs et médiateurs scientifiques, sont de plus en plus nombreux, aux côtés des Games Designers, à “mettre la science en jeu”. 

Et si nous essayons plutôt de “mettre les jeux en science” ? Monopoly, Qui est-ce ?, Cluedo… Nous proposons de décortiquer ensemble les mécanismes de vos jeux de société préférés, et de les détourner pour en faire des outils de médiation et d’animation culturelle et scientifique ! 

L’École de la médiation vous accompagne à travers les différentes étapes de ce “Game Hack” conçu en deux temps : un atelier “Game Hack : imaginer et prototyper”, le jeudi entre 9h30 et 12h30, suivi d’un atelier “Game Jam : fabriquer et tester” à partir de 19h30. 

Pour l’atelier du soir, un grignotage est prévu pour ne pas avoir les estomacs qui gargouillent.

L’École de la médiation est un espace de formation et d’expérimentation porté par Universcience qui accompagne la montée en compétences des professionnel·les de la médiation culturelle et scientifique. À travers l’organisation d’ateliers créatifs originaux, nous développons une approche « Formation-Expérimentation-Recherche » alliant l’identification des pratiques innovantes, le prototypage d’actions et la formalisation des savoir-faire.

Soirée Métal Hurlant avec Jean-Pierre Dionnet et Richard Guerineau

Un combat amical entre l’humain et la machine, entre l’artiste et l’IA. Comment fonctionne une IA comme Stable Diffusion ? À quoi peut-elle nous servir ? Est-ce qu’elle va réellement mettre les dessinateurs au chômage ?

On ouvre le capot de l’IA et d’un illustrateur pour mettre en tension les notions de créativité, d’imagination et d’outils.

Pour cette soirée, on se retrouve autour d’un verre et de quoi grignoter.

Jouer avec la ville

Et si on jouait avec la mémoire d’un territoire en transition ? Et si on menait l’enquête sur la biodiversité d’un territoire pour en découvrir les richesses ? Venez jouer avec le collectif Presqu’en Fabrique et sa collection de jeux urbains co-créé avec les publics !

Suffit-il de marcher dans la ville pour avoir l’impression de la connaître ? Derrière les friches, les industries désaffectées et la végétation sauvage, se cachent des histoires, des écosystèmes et des luttes contre l’oubli et le changement. Pourtant, la ville ne cesse d’évoluer et de se modifier.

Le jeu permettrait de vivre des expériences et d’appréhender des réalités plus complexes et abstraites que ne le permettraient des cartes ou des balades. C’est sur cette hypothèse que le collectif Presqu’en Fabrique a co-créé, avec les publics, des jeux pour raconter les histoires d’un territoire en pleine transition : la Presqu’île de Caen.

Venez découvrir les jeux et les enjeux de la Presqu’île.

zoom sur “Presqu’en Fabrique”
est un collectif réunissant les étudiant·e·s de l’EM Normandie (Master SDT – Stratégies de Développement et Territoires) et Sciences Po Rennes (Master InSitu – Stratégies Innovantes des Territoires Urbains). Notre mission : déployer des stratégies d’acupuncture urbaine, aussi appelé urbanisme tactique.
En collaboration avec les habitant·e·s, “Presqu’en Fabrique”, propose de concevoir des aménagements temporaires sur les espaces urbains délaissés par les pouvoirs publics. Engagées sur des petites échelles (un mobilier urbain, une rue, un quartier), leurs installations sont faciles à mettre en place et à démonter, et démontrent les changements possibles pour redonner une vie à ces lieux ou mobiliers.

Thématiques & Mots Clefs :

Urbanisme, Jeu, Presqu’île, Caen, Territoire, Ville

Bac à sable à réalité augmentée

Dynam’eau est un bac à sable interactif qui permet au grand public de mieux se saisir des questions environnementales à l’interface homme/milieu, et de comprendre l’enjeu d’une stratégie d’aménagement adaptée.

Doté d’un capteur et d’un projecteur, Dynam’eau permet d’afficher à la surface du sable des courbes couleurs et visuels qui réagissent en temps réel avec les actions du public. Objet d’émerveillement mais aussi de recherche, il a la possibilité d’expliquer le ruissellement et l’érosion des sols, de sculpter un paysage typique selon un modèle présenté sur une carte (bassin versant), de provoquer un orage et faire ruisseler les eaux, d’aménager le bassin versant et d’évaluer l’influence des aménagements sur le risque d’inondation.

Mais quelles pourraient être ses autres pistes d’usages ? Que ce soit pour la formation, la pédagogie, la sensibilisation ou toutes autres pistes d’applications ? Quand jouer avec le virtuel devient aussi simple que de faire un pâté de sable, quelles innovations collectives imaginer ?

Venez tester la version Dynam’eau du bac à sable à réalité augmentée le samedi après midi et en imaginer de nouvelles versions.

Sciences à la Pelle

Un grand nombre des médicaments que nous utilisons pour lutter contre des pathogènes, des parasites ou encore des cancers, sont issus de molécules produites naturellement par les bactéries des sols. Pourtant, seulement une infime portion des ces bactéries ont été étudiées en laboratoire.

C’est l’objet du programme de recherche lancé par l’équipe Nous sommes une équipe de chercheurs au sein de l’INSERM (Unité 1284) : trouver des médicaments efficaces contre ces maladies grâce aux bactéries qui vivent dans les sols de nos jardins, de nos parcs, des forêts et des espaces naturels !

Le principe de Sciences à la Pelle, est de récolter des échantillons de sols divers, et de les envoyer à notre laboratoire, afin que les bactéries qu’ils contiennent puissent être isolées et analysées.

Cet atelier permet à tous de pouvoir participer à la recherche ! Découvrez comment les chercheurs abordent de nouvelles méthodes pour trouver de nouveaux antibiotiques. Des échantillons de terre seront prélevés à différents points de la presqu’île, et chacun pourra explorer des pistes de recherche.

⥁ : boucles sonores, machines à bruits

Fruit d’une résidence artistique et culturelle menée au Dôme et ailleurs, en Normandie, ⥁ est le nouveau projet sonore de Perig Villerbu avec Thibault Jehanne, Adrien Melchior et Leopold Frey.

Mais que sont ces ⥁ ? 

Ce sont des machines sonores constituées de plateau tournant et fabriquées à partir de matériel de récupération. Enrichies de système de captation sonore, chacune des ⥁ à son propre rythme, sa propre pulsation, son propre son, sa propre vitesse de rotation. 

⥁ Est, avant d’être une musique, une énergie, un flux, un élan. C’est la conviction qu’une autoroute, que le bruit des feuilles mortes, le décollage d’un avion, le son répétitif d’un engrenage, ou le son d’un interrupteur peuvent être musicaux. 

⥁ C’est aussi un moyen – une envie – de rendre discernable l’indiscernable, de faire porter l’attention aux petites choses, à ce qui nous entoure, ce qui franchit nos tympans, dans lesquelles une beauté est toujours à trouver. Un moyen de se « rendre compte », de s’émerveiller des choses simples. Une fois le mouvement circulaire des disques lancé, il ne s’arrêtera pas avant la fin de la performance. Il pourra ralentir ou s’accélérer, mais pas s’arrêter. Les disques tourneront tout le temps.

Les ⥁ sont des mouvements circulaires, comme des vagues ou comme une rivière, tout le temps coulants, à la fois immuable et en constant changement. Et même s’il existe des machines ⥁ électroniques, il n’y a pas de recherche de sonorités synthétiques, mais plutôt l’idée paradoxale de créer une musique « acoustique électronique », dans un rapport organique aux sons, à ces nouveaux instruments.

 

Pour découvrir ces ⥁, retrouvez-nous : 

  • Tout le samedi après-midi à l’occasion du TURFU, découvrez la famille des ⥁, comme autant de boucles dispersées dans Le Dôme, et proposez vos propres suggestions de création.

 

  • Pour clôturer le TURFU et vous dire au revoir comme il se doit, assistez et participez à la première représentation collaborative des machines à boucle sonore ⥁, de 20h à 22h.