Le Coding Caen Camp vous propose une soirée autour du WIFI autonome et d’un protocole de GPS Terrestre “Réseau Centipède”
Internet est souvent abordé comme une énorme infrastructure faite de câbles sous-marin, de fibre, de box, de satellites ou de datacenters géants. Mais avec un minimum de connaissances techniques, que nous aborderons dans une première partie de cet atelier, on s’aperçoit qu’internet s’appuie sur des protocoles standardisés et ouverts, c’est-à-dire accessibles à tous, permettant de lier entre eux plusieurs petits réseaux pour en faire un maillage planétaire, la fameuse toile.
Et c’est justement la démonstration de la mise en place d’un “petit” réseau, d’un internet local, que nous aborderons dans la seconde partie de l’atelier. Nous verrons comment à partir d’une infrastructure très légère il est possible de tisser un réseau local offrant potentiellement les mêmes possibilités que la connexion internet fournie par votre FAI.
Côté “Réseau Centipède”, on découvre la techno, on imagine des usages et surtout on regarde si des collègues se sont déjà amusés à déposer des bornes sur l’agglo.
Quels outils et quelles interactions imaginer pour sensibiliser une population aux enjeux de territoire ? Dans quelle mesure des outils multimédia numériques peuvent-ils faciliter l’implication citoyenne ? Normandisplay est une maquette interactive qui répond en partie à ces questions.
Par le jeu de la lumière et de projections numériques interactives, cette installation permet d’identifier les paysages, l’organisation politique de la Normandie, de pouvoir participer aux grands projets territoriaux ayant trait aux questions de mobilité, d’environnement, de développement et du devenir des territoires Normands.
Cette approche apparaît sous la forme d’une maquette de 2,80 par 1,80 et un plateau écran pouvant permettre à chacun de voir pour comprendre et comprendre pour participer et agir.
Chacun est donc concerné par ce dispositif qui entre dans le processus UP développé par deux chercheurs de l’Université de Lille – l’ethnologue Marie-Lavande Laidebeur et l’urbaniste Franck Bodin – avec pour objectif d’optimiser le principe démocratique de concertation et de participation.
Le projet AirCitizen a pour objectif de permettre aux citoyens d’évaluer de manière active la qualité de leur environnement proche et en particulier de l’air qu’ils respirent, en leur proposant de construire des stations portables de mesures environnementales intégrant divers capteurs à bas coût, mais aussi d’effectuer des mesures in situ lors de campagnes itinérantes avec l’appui de géographes-climatologues et, d’autre part, dans différents lieux qui présentent une diversité de contextes environnementaux. Découvrez ce projet avec ses concepteurs et au travers des réalisation réalisés pendant les ateliers du Turfu.
Et pourquoi pas également prendre date pour permettre au projet de se prolonger et de s’enrichir après le Turfu ? À cet effet, Atmo Normandie sera présent au côté du Dôme et d’Air Citizen afin d’identifier si cette expérimentation de fabrication et d’utilisation de micro capteurs de qualité de l’air par les citoyens peut être renouvelée en lien avec le réseau des FABLAB normands.
Vigie-Nature est un programme de sciences participatives sur la biodiversité ouvert à tou·te·s. Pas besoin de posséder des connaissances naturalistes approfondies pour y participer. À tout âge, il est possible de devenir acteur de la recherche sur la biodiversité en France ! Papillons, escargots, oiseaux, bourdons, insectes pollinisateurs, plantes sauvages, faune et flore du littoral… Il y en a pour tous les goûts !
Vigie-Nature repose sur des partenariats entre des associations qui animent les réseaux d’observateurs et le Muséum national d’Histoire naturelle, qui assure l’analyse des données récoltées.
Parmi les dispositifs qui vous seront proposés, et que vous pourrez tester grandeur nature sur la presqu’île de Caen dans la foulée, on trouve l’Opération escargot dédiée à ces gastéropodes de nos jardins et espaces verts qui vivent plusieurs années mais sur un espace très restreint et offrent ainsi des données importantes sur les fluctuations de l’environnement, qu’il s’agisse des variations climatiques, de la modification des paysages ou de l’utilisation de produits phytosanitaires. Également au programme, Sauvages de ma rue, permettant aux citadins de mieux connaître les plantes sauvages qui poussent dans les rues de leur quartier, mais aussi les services qu’elles rendent : elles tempèrent les îlots de chaleur, elles aident à la dépollution de l’air et de l’eau, à la détoxification des sols… Enfin, SPIPOLL, qui permet de faire remonter des données sur les insectes pollinisateurs qui jouent un rôle majeur dans le fonctionnement des écosystèmes. Pour cela, devenez un véritable paparazzi des pollinisateurs ! Il vous faudra photographier les insectes en train de butiner, puis les identifier grâce à la clé de détermination en ligne. Une manière de créer de véritables « collections », qui serviront de base pour répondre à de nombreuses questions scientifiques.
Le projet AirCitizen a pour objectif de permettre aux citoyens d’évaluer de manière active la qualité de leur environnement proche et en particulier de l’air qu’ils respirent, en leur proposant de construire des stations portables de mesures environnementales intégrant divers capteurs à bas coût, mais aussi d’effectuer des mesures in situ lors de campagnes itinérantes avec l’appui de géographes-climatologues et, d’autre part, dans différents lieux qui présentent une diversité de contextes environnementaux.
En participant, vous contribuerez également à l’amélioration des connaissances par le partage des mesures dans une base de données environnementales et permettre ainsi la cartographie en ligne de la pollution de l’air.
Atmo Normandie sera présent au côté du Dôme et d’Air Citizen afin d’identifier si cette expérimentation de fabrication et d’utilisation de micro capteurs de qualité de l’air par les citoyens peut être renouvelée en lien avec le réseau des FABLAB normands.
Et si demain nous pouvions enrichir les ressources énergétiques de notre habitat ou lieu de travail grâce à l’hydrogène encore plus facilement qu’on ne peut le faire aujourd’hui avec un panneau solaire ou une éolienne ? Comment repenser son habitat ou son lieu de travail avec une énergie verte ? Est-il possible de la produire ou faut-il l’acheter ? Quelle place peut trouver l’hydrogène dans nos constructions ? Nous connaissons l’alimentation via le gaz, l’électricité, parfois nous avons équipé nos logements ou bâtiments de panneaux solaires, d’éoliennes néanmoins ces énergies sont coûteuses et parfois irrégulières. Il est peut-être possible de repenser ces systèmes. L’hydrogène a-t-il une place dans ces réflexions ?
À l’occasion de cet atelier, vous aurez l’occasion d’échanger avec les chercheurs et référents de l’habitat pour produire collectivement des pistes d’usages, de comportements, de services pratiques… des scénarios d’usages de l’hydrogène dans nos habitations ou nos lieux de travail dans le turfu !
Cet atelier est organisé dans le cadre du programme de recherche Téthys porté par un consortium multidisciplinaire initié par le pôle « Risques » de la Maison de la recherche en sciences humaines de l’Université de Caen Normandie (MRSH Normandie Caen), son homologue en Bourgogne, la Maison des sciences de l’Homme de Dijon, avec la collaboration de l’école Polytechnique de Nantes, avec le soutien de l’Agence nationale de la recherche.
Issu de la collaboration entre un metteur en scène et artiste numérique, un auteur de science fiction, une comédienne et des chercheurs du CNES / Observatoire de l’Espace, #EXOTERRITOIRES est un spectacle arts/sciences nomades et in situ qui extrapole dans nos imaginaires des problématiques, images, technologies et données contemporaines de la recherche spatiale. Il rejoint les problématiques des Astronautes Autonomes : comment aujourd’hui pouvons-nous nous affranchir des grands groupes politiques, gouvernementaux ou industriels (NASA, ESA, SpaceX etc.) et de nous-mêmes, sur un mode Do It Yourself, gravir l’Espace, éprouver ses lois, et défricher de nouveaux territoires extra-terrestres ?
Tout au long de cette journée, les participants auront l’occasion de se familiariser avec des modalités d’écriture et d’interroger individuellement ou collectivement, les thématiques proposées par #EXOTERRITOIRES. Leur travail viendra également enrichir les prochaines représentations du projet.
Attention, le nombre de places est limité.
La collecte des mégots n’est pas une mince affaire. Leur recyclage coûte environ 14€ du kilo et nécessite des soutiens financiers. Des tentatives existent aujourd’hui pour transformer cette matière en potentiel matériau.
C’est dans ce contexte que ZorroMégot sensibilise, fédère et anime des groupes afin de créer des dispositifs de collecte de mégots. Elle travaille selon les principes de l’économie circulaire, en employant par exemple le matériau fait de mégots recyclés pour créer des bornes de collecte ou du mobilier urbain.
Pour le recyclage des mégots, ZorroMégot est partenaire de l’entreprise bretonne « MéGO! » qui dépollue et transforme les mégots – constitués d’acétate de cellulose, un dérivé plastique – en un matériau réutilisable pour du mobilier urbain par exemple.
Lors de cet atelier vous pourrez travailler avec les participants à imaginer et pourquoi pas positionner les meilleurs systèmes de collecte de mégots dans l’agglomération caennaise. Cette rencontre est la première d’une série qui vise à préfigurer l’accueil et le développement d’un programme dédié à la collecte des mégots et la caractérisation de nouveaux matériaux par ZorroMégot.
Alors qu’un plan hydrogène a été lancé par le gouvernement le 1er juin 2018, quelles sont nos attentes quant à cette énergie ? Moins polluer ? Rouler moins cher ? Quelles sont les solutions existantes qui permettent à nos véhicules de rouler à l’hydrogène ? Est-ce vraiment moins polluant que l’essence, le gasoil ou encore l’électricité ? Quelle contribution ou amélioration les futurs usagers que nous sommes pouvons imaginer et contribuer à la transition énergétique ?
À l’occasion de cet atelier, vous aurez l’occasion d’échanger avec les chercheurs et experts de la mobilité pour se réapproprier collectivement des pistes d’usages, de comportements, de services pratiques… des scénarios d’usages de l’hydrogène au service de la mobilité dans le turfu !
Cet atelier est organisé dans le cadre du programme de recherche Téthys porté par un consortium multidisciplinaire initié par le pôle « Risques » de la Maison de la recherche en sciences humaines de l’Université de Caen Normandie (MRSH Normandie Caen), son homologue en Bourgogne, la Maison des sciences de l’Homme de Dijon, avec la collaboration de l’école Polytechnique de Nantes, avec le soutien de l’Agence nationale de la recherche