#EXOTERRITOIRES : représentations

A mi-chemin entre simulation de vie en territoire extra-terrestre, camp d’entrainement et science-fiction, l’expérience proposée par #EXOTERRITOIRES est celle d’une immersion sonore et sensorielle au long d’un parcours en extérieur.

Partant d’un camp de base, les spectateurs-explorateurs sont dotés du matériel adapté et d’un protocole scientifique les mettant en capacité d’étudier, d’analyser et d’expérimenter l’environnement visité et notamment, les différentes formes de traces, vivantes ou intelligentes, figures contemporaines ou vestiges archéologiques, qu’il contient. L’accompagnement par un-e ou plusieurs guides sensément spationautes permet d’orienter (de relâcher et de resserrer le parcours), de récolter les impressions et de rebondir sur les découvertes de l’équipe d’exploration. L’expérience #EXOTERRITOIRES se fonde sur un aller-retour entre la rigueur d’une simulation scientifique et le décalage d’une performance artistique. La déambulation suit des nœuds narratifs fixes, entre lesquels s’intercalent des séquences plus souples, propices à l’improvisation et à la découverte.

Issu de la collaboration entre un metteur en scène et artiste numérique, un auteur de science fiction, une comédienne et des chercheurs du CNES / Observatoire de l’Espace, #EXOTERRITOIRES est un spectacle arts/sciences nomades et in situ qui extrapole dans nos imaginaires des problématiques, images, technologies et données contemporaines de la recherche spatiale. Il rejoint les problématiques des Astronautes Autonomes : comment aujourd’hui pouvons-nous nous affranchir des grands groupes politiques, gouvernementaux ou industriels (NASA, ESA, SpaceX etc.) et de nous-même, sur un mode Do It Yourself, gravir l’Espace, éprouver ses lois, et défricher de nouveaux territoires extra-terrestres ?

ATTENTION : deux séances de programmées à 16h30 et à 18h, nombre de place limité et INSCRIPTION OBLIGATOIRE ICI.

L’Observatoire des oiseaux des jardins

Parmi les nombreuses activités du Groupe Ornithologique Normand figure le comptage annuel des oiseaux des jardins. Cette initiative vise à établir un suivi des populations d’oiseaux de proximité afin d’évaluer leur état et préconiser des mesures de protection. Dans le cadre des sciences participatives, chacun peut s’investir dans ce projet : en ville ou à la campagne, sur un balcon ou dans un grand jardin, seul ou en famille. Ce comptage annuel constitue une manière concrète pour chaque citoyenne et chaque citoyen, d’agir en faveur de la connaissance et de la protection de la biodiversité et des oiseaux.

Et au Turfu festival, les oiseaux on aime ça !

Mam’route : les animaux écrasés sur la route

Conséquence d’un développement constant des routes et des autoroutes, associé à un nombre croissant de véhicules, de plus en plus d’animaux sauvages sont victimes du trafic routier. Blaireaux, renards et autres hérissons sont tués le long du réseau routier, le plus souvent sur des secteurs extrêmement localisés, sur toute ou partie de l’année.

Afin d’apporter des solutions techniques d’aménagement pour préserver les individus (et à travers eux, les espèces), la réalisation d’un état des lieux par localisation des points noirs, identification des espèces impactées et des contextes locaux (paysage, activités…) est indispensable.

En utilisant l’application ou bien la plateforme développée par le Groupe Mammalogique Normand, vous pouvez indiquer les mammifères tués que vous observez lors de vos trajets et vous intervenez directement en faveur de la préservation de notre environnement. Présentation et test en direct en alternance avec l’observatoire des oiseaux des jardins.

Air Citizen: mesure citoyenne de la qualité de l’air

Le projet AirCitizen a pour objectif de permettre aux citoyens d’évaluer de manière active la qualité de leur environnement proche et en particulier de l’air qu’ils respirent, en leur proposant de construire des stations portables de mesures environnementales intégrant divers capteurs à bas coût, mais aussi d’effectuer des mesures in situ lors de campagnes itinérantes avec l’appui de géographes-climatologues et, d’autre part, dans différents lieux qui présentent une diversité de contextes environnementaux. Découvrez ce projet avec ses concepteurs et au travers des réalisation réalisés pendant les ateliers du Turfu.

Et pourquoi pas également prendre date pour permettre au projet de se prolonger et de s’enrichir après le Turfu ? À cet effet, Atmo Normandie sera présent au côté du Dôme et d’Air Citizen afin d’identifier si cette expérimentation de fabrication et d’utilisation de micro capteurs de qualité de l’air par les citoyens peut être renouvelée en lien avec le réseau des FABLAB normands.

Vigie-Nature

Vigie-Nature est un programme de sciences participatives sur la biodiversité ouvert à tou·te·s. Pas besoin de posséder des connaissances naturalistes approfondies pour y participer. À tout âge, il est possible de devenir acteur de la recherche sur la biodiversité en France ! Papillons, escargots, oiseaux, bourdons, insectes pollinisateurs, plantes sauvages, faune et flore du littoral… Il y en a pour tous les goûts !

Vigie-Nature repose sur des partenariats entre des associations qui animent les réseaux d’observateurs et le Muséum national d’Histoire naturelle, qui assure l’analyse des données récoltées.

Parmi les dispositifs qui vous seront proposés, et que vous pourrez tester grandeur nature sur la presqu’île de Caen dans la foulée, on trouve l’Opération escargot dédiée à ces gastéropodes de nos jardins et espaces verts qui vivent plusieurs années mais sur un espace très restreint et offrent ainsi des données importantes sur les fluctuations de l’environnement, qu’il s’agisse des variations climatiques, de la modification des paysages ou de l’utilisation de produits phytosanitaires. Également au programme, Sauvages de ma rue, permettant aux citadins de mieux connaître les plantes sauvages qui poussent dans les rues de leur quartier, mais aussi les services qu’elles rendent : elles tempèrent les îlots de chaleur, elles aident à la dépollution de l’air et de l’eau, à la détoxification des sols… Enfin, SPIPOLL, qui permet de faire remonter des données sur les insectes pollinisateurs qui jouent un rôle majeur dans le fonctionnement des écosystèmes. Pour cela, devenez un véritable paparazzi des pollinisateurs ! Il vous faudra photographier les insectes en train de butiner, puis les identifier grâce à la clé de détermination en ligne. Une manière de créer de véritables « collections », qui serviront de base pour répondre à de nombreuses questions scientifiques.

#EXOTERRITOIRES : Représentations

A mi-chemin entre simulation de vie en territoire extra-terrestre, camp d’entrainement et science-fiction, l’expérience proposée par #EXOTERRITOIRES est celle d’une immersion sonore et sensorielle au long d’un parcours en extérieur.

Partant d’un camp de base, les spectateurs-explorateurs sont dotés du matériel adapté et d’un protocole scientifique les mettant en capacité d’étudier, d’analyser et d’expérimenter l’environnement visité et notamment, les différentes formes de traces, vivantes ou intelligentes, figures contemporaines ou vestiges archéologiques, qu’il contient. L’accompagnement par un-e ou plusieurs guides sensément spationautes permet d’orienter (de relâcher et de resserrer le parcours), de récolter les impressions et de rebondir sur les découvertes de l’équipe d’exploration. L’expérience #EXOTERRITOIRES se fonde sur un aller-retour entre la rigueur d’une simulation scientifique et le décalage d’une performance artistique. La déambulation suit des nœuds narratifs fixes, entre lesquels s’intercalent des séquences plus souples, propices à l’improvisation et à la découverte.

Issu de la collaboration entre un metteur en scène et artiste numérique, un auteur de science fiction, une comédienne et des chercheurs du CNES / Observatoire de l’Espace, #EXOTERRITOIRES est un spectacle arts/sciences nomades et in situ qui extrapole dans nos imaginaires des problématiques, images, technologies et données contemporaines de la recherche spatiale. Il rejoint les problématiques des Astronautes Autonomes : comment aujourd’hui pouvons-nous nous affranchir des grands groupes politiques, gouvernementaux ou industriels (NASA, ESA, SpaceX etc.) et de nous-même, sur un mode Do It Yourself, gravir l’Espace, éprouver ses lois, et défricher de nouveaux territoires extra-terrestres ?

ATTENTION : deux séances de programmées à 15h et à 18h,  inscription obligatoire et nombre de place limité.

Observatoire Participatif des Vers de Terre

Retourné, planté, cultivé, piétiné, pollué et épuisé même parfois, le sol est là sous nos pieds, à la base même de nombreuses fonctions que nous utilisons tous les jours.

Mais que savons-nous exactement des sols ?

Pourvoyeur de services essentiels aux écosystèmes, la prise de conscience que le sol est une ressource limitée est pourtant récente.

Existe-t-il une réelle adéquation entre les services rendus par les sols et les usages ? Quelles sont les tensions qui naissent des pressions exercées sur les sols ?

Aujourd’hui chacun peut modestement contribuer aux réponses apportées à ces questions.

En effet, les vers de terre sont des indicateurs de la qualité des sols. Ils sont notamment reconnus pour leur contribution à la fertilité des sols puisqu’ils jouent un rôle important dans la dégradation et le recyclage des litières et de tout résidu organique. L’Observatoire est donc un outil d’autoévaluation de la biodiversité du sol permettant d’illustrer, par exemple, l’impact des pratiques agricoles d’aujourd’hui et leur évolution.

Si les sciences participatives vous intéressent, le CREPAN vous invite lors de cet atelier à échanger sur le sujet et à mettre les mains dans la terre.