#ALPHALOOP – Shaman Numérique COMPLET

#ALPHALOOP est un projet porté par l’artiste Adelin Schweitzer qui aborde la thématique du sacré, à travers le prisme de la pratique imaginée du techno-chamanisme ; celle-ci affirmant qu’il n’y a pas d’opposition dualiste entre Nature et Technologie, pas de différence structurelle entre les ordinateurs et les autres manifestations « naturelles » de la réalité. Le projet s’inspire librement des théories développées par Timothy Leary sur le chamanisme cybernétique.

Ici, l’artiste a construit une fiction où deux personnages, LUI et le MÉTA accueillent un groupe de volontaires pour une cérémonie un peu particulière. Entre pratiques rituelles et protocoles technologiques, ces deux figures, par ailleurs antagonistes, se situent à l’orée d’un monde où la nature et les machines seraient finalement réconciliées.

5  places au départ les mercredi, jeudi et samedi à 10h, 11h20, 14h30, 16h et 18h30. Inscription obligatoire.

Intervenants :

– Adelin Schweitzer : Né en 1978, Adelin Schweitzer vit et travaille à Marseille. Diplômé en 2004 de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence il poursuit depuis une carrière d’artiste polymorphe à la croisée des chemins entre performances immersives, expérimentations audiovisuelles et nouvelles technologies. Du Rimini Protokoll en passant par Tinguely, Marc Pauline du S.R.L ou bien encore Stelarc, Adelin s’inscrit dans une filiation artistique d’avant-garde. Puisant dans les imaginaires de la science-fiction et des sciences cognitives, l’artiste trace au fil du temps les contours d’un univers prospectif singulier.

– Frédéric Sechet : Frédéric Sechet est né le 16 février 1969 sur les bords de la Loire. Après quelques créations et d’innombrables collaborations avec de nombreuses compagnies de théâtre de rue, il s’installe en 2013 à Marseille pour suivre la FAI-AR, une formation qui s’adresse aux auteurs souhaitant concrétiser leur projet de création dans l’espace public. C’est au cours de cette période qu’il rencontre Adelin Schweitzer. Séduit par la dimension prospective de sa recherche et par les échos qu’elle engendre dans sa propre culture littéraire (William Gibbons, Neal Stephenson, Timothy Leary), curieux d’explorer les possibilités de jeu qu’offre la proximité qui existe entre les participants et les performers, il s’embarque dans le projet #ALPHALOOP.

Partenaires :

– deletere (Marseille) : Laboratoire nomade au sein duquel la recherche se concentre sur les nouvelles technologies en tant que médium artistique. Résolument transversale, l’association produit et diffuse essentiellement des œuvres et des performances multimédia qui interrogent le public sur sa relation aux Machines. Fondée à Marseille en 2013, deletere abrite désormais un collectif d’artistes et de techniciens réunis par leurs complémentarités techniques et leur curiosité pour ce médium. www.deletere.org

– Crossed Lab (Lyon) : Agence de production d’art numérique, reconnue en France et à l’international, Crossed Lab mène des projets hybrides à l’intersection des arts, des sciences et des technologies et développe une ligne artistique expérimentant de nouvelles formes d’écriture exigeante et dans l’équilibre entre les artistes et leurs commanditaires. Crossed Lab fait partie de Hacnum, réseau national des arts hybrides et des cultures numériques. www.crossedlab.org

– Station Mir / festival ]interstice[ (Caen) : Structure de production artistique qui expérimente les liens entre arts et technologies par des créations qui mixent arts sonores, visuels et numériques et explorent les interactions avec d’autres champs disciplinaires tels que les sciences, la recherche, l’enseignement et la pédagogie… Le projet artistique, esthétique et critique porte sur la création numérique, l’hybridation des formes, la transversalité des pratiques, l’immatérialité et la fluidité des supports, ainsi que sur les nouvelles formes de relations aux publics induites par les technologies de l’information. Station Mir produit le festival ]interstice[ à Caen qui regroupe des installations, performances, concerts et rencontres publiques. Station Mir fait partie de Hacnum, réseau national des arts hybrides et des cultures numériques. www.station-mir.comfestival-interstice.net

– Oblique/s plateforme arts & cultures en Normandie

Oblique/s est une plateforme artistique et culturelle dans le domaine numérique en Normandie qui valorise les initiatives régionales et soutient l’implantation territoriale de la création en privilégiant les approches croisées, le décloisonnement et la transversalité à travers la construction d’un réseau des cultures numériques et la production de ressources pour ses acteurs et le public. Oblique/s développe un réseau numérique transversal, préconise la création d’une saison culturelle numérique jeune public, favorise la mobilité et l’articulation avec l’éducation, la recherche et les collectivités.

Oblique/s, membre fondateur et fait partie de HACNUM, réseau national des arts hybrides et des cultures numériques, partenaire de Station Mir co-organise le festival ]interstice[.

http://oblique-s.org

VR : Dans la peau de Thomas Pesquet

Dans sa chambre, un enfant sort de la fusée construite par son père. Il s’endort en contemplant les étoiles, rêvant de devenir astronaute. Cet enfant s’appelle Thomas Pesquet. 30 ans plus tard, il nous invite à partager son rêve devenu réalité : de son entraînement sur Terre à son départ pour l’espace, jusqu’à sa première sortie dans le vide intersidéral.

Attention, le nombre de casques de réalité virtuelle est limité.
Accès libre – inscription sur place.

ITEKube

Les interfaces tactiles sont actuellement des outils incontournables, que ce soit dans le cadre quotidien ou professionnel. Si les interfaces pour interactions simples telles que les smartphones sont standardisées et largement acceptées, il n’existe pas encore de standard unanimement accepté pour des tâches complexes telles que la navigation 3D ou le dessin industriel, si tant est qu’un tel standard puisse exister.

Il est raisonnable de penser que si le but d’une interface est de maximiser la simplicité d’utilisation, construire des interfaces co-adaptatives aux utilisateurs est un moyen d’améliorer leur qualité : on défini ainsi l’interface par l’utilisation, et non l’utilisation par l’interface.

Les travaux d’ITEKube portent sur l’apprentissage automatique de ces interfaces. En utilisant des outils de reinforcement learning, nous allons apprendre à construire un interface en se basant sur les gestes et le retour d’un utilisateur simulé afin que celui-ci puisse réussir une tâche simple. Nous allons illustrer ces travaux à travers un environnement 3D simple : naviguer vers un objet présent dans une scène.

R2-D2 BIM

Plutôt que de vous faire une conférence pour bien comprendre ce qu’est le BIM (Building Information Modeling), la maquette numérique 3D du BTP et les objets connectés associés, l’association Novimage et plus particulièrement l’un de ses adhérents, la société SCENObim se sont lancés sur ce projet de numérisation de R2-D2. Objectif : produire une maquette numérique détaillée et documentée (comme cela se fait dans le BTP, l’aéronautique ou l’industrie automobile), susceptible de servir aux agents de maintenance.

Cet exemple décalé de maquette numérique devrait permettre de faire prendre conscience au grand public et aux professionnels du BTP que ce type de maquette numérique est indispensable pour gérer, maintenir, entretenir, exploiter, mais aussi concevoir et construire des ouvrages divers et variés pour l’aménagement de notre territoire. R2-D2, non content d’être un robot autonome, capable de prendre des décisions, est aussi un objet connecté en lui-même.

Soirée Pop Porn

SOIRÉE COMPLÈTE !

L’une des plus célèbres règles informelles de l’Internet stipule que « si ça existe, il y a du porno à ce sujet ». Sous peine d’être voué à l’inexistence, le festival se doit donc d’inventer le porno du turfu. Quelles sexualités, quelles représentations, quelles identités émergeront ? Irons-nous vers le foisonnement des corps, la multiplicité des sécrétions, l’hybridation ? Ou vers le contrôle, voire l’aseptisation ? Quelles pratiques, quels plaisirs, quels rôles, quels genres se mélangeront ? Qui y sera représenté, et comment ? L’intelligence artificielle, la technologie blockchain ou les mouvements open-source transformeront-ils notre sexualité ? Un orgasme peut-il être disruptif ?

Déçues et déçus du porno, rassemblons-nous pour co-créer, le temps d’une soirée, les représentations sexuelles du futur. Un verre à la main, entrez dans notre safe space et laissez les échanges fertiliser votre imaginaire. Donnez corps aux idées pour constituer, en fin de soirée, la première exposition en crowdsourcing sur le futur des sexualités.

VOIR LA SYNTHESE DE L’ATELIER

#ALPHALOOP

#ALPHALOOP est un projet porté par l’artiste Adelin Schweitzer qui aborde la thématique du sacré, à travers le prisme de la pratique imaginée du techno-chamanisme ; celle-ci affirmant qu’il n’y a pas d’opposition dualiste entre Nature et Technologie, pas de différence structurelle entre les ordinateurs et les autres manifestations « naturelles » de la réalité. Le projet s’inspire librement des théories développées par Timothy Leary sur le chamanisme cybernétique.

Ici, l’artiste a construit une fiction où deux personnages, LUI et le MÉTA accueillent un groupe de volontaires pour une cérémonie un peu particulière. Entre pratiques rituelles et protocoles technologiques, ces deux figures, par ailleurs antagonistes, se situent à l’orée d’un monde où la nature et les machines seraient finalement réconciliées.

5  places au départ les mercredi, jeudi et samedi à 10h, 11h20, 14h30, 16h et 18h30. Inscription obligatoire.

Intervenants :

– Adelin Schweitzer : Né en 1978, Adelin Schweitzer vit et travaille à Marseille. Diplômé en 2004 de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence il poursuit depuis une carrière d’artiste polymorphe à la croisée des chemins entre performances immersives, expérimentations audiovisuelles et nouvelles technologies. Du Rimini Protokoll en passant par Tinguely, Marc Pauline du S.R.L ou bien encore Stelarc, Adelin s’inscrit dans une filiation artistique d’avant-garde. Puisant dans les imaginaires de la science-fiction et des sciences cognitives, l’artiste trace au fil du temps les contours d’un univers prospectif singulier.

– Frédéric Sechet : Frédéric Sechet est né le 16 février 1969 sur les bords de la Loire. Après quelques créations et d’innombrables collaborations avec de nombreuses compagnies de théâtre de rue, il s’installe en 2013 à Marseille pour suivre la FAI-AR, une formation qui s’adresse aux auteurs souhaitant concrétiser leur projet de création dans l’espace public. C’est au cours de cette période qu’il rencontre Adelin Schweitzer. Séduit par la dimension prospective de sa recherche et par les échos qu’elle engendre dans sa propre culture littéraire (William Gibbons, Neal Stephenson, Timothy Leary), curieux d’explorer les possibilités de jeu qu’offre la proximité qui existe entre les participants et les performers, il s’embarque dans le projet #ALPHALOOP.

Partenaires :

– deletere (Marseille) : Laboratoire nomade au sein duquel la recherche se concentre sur les nouvelles technologies en tant que médium artistique. Résolument transversale, l’association produit et diffuse essentiellement des œuvres et des performances multimédia qui interrogent le public sur sa relation aux Machines. Fondée à Marseille en 2013, deletere abrite désormais un collectif d’artistes et de techniciens réunis par leurs complémentarités techniques et leur curiosité pour ce médium. www.deletere.org

– Crossed Lab (Lyon) : Agence de production d’art numérique, reconnue en France et à l’international, Crossed Lab mène des projets hybrides à l’intersection des arts, des sciences et des technologies et développe une ligne artistique expérimentant de nouvelles formes d’écriture exigeante et dans l’équilibre entre les artistes et leurs commanditaires. Crossed Lab fait partie de Hacnum, réseau national des arts hybrides et des cultures numériques. www.crossedlab.org

– Station Mir / festival ]interstice[ (Caen) : Structure de production artistique qui expérimente les liens entre arts et technologies par des créations qui mixent arts sonores, visuels et numériques et explorent les interactions avec d’autres champs disciplinaires tels que les sciences, la recherche, l’enseignement et la pédagogie… Le projet artistique, esthétique et critique porte sur la création numérique, l’hybridation des formes, la transversalité des pratiques, l’immatérialité et la fluidité des supports, ainsi que sur les nouvelles formes de relations aux publics induites par les technologies de l’information. Station Mir produit le festival ]interstice[ à Caen qui regroupe des installations, performances, concerts et rencontres publiques. Station Mir fait partie de Hacnum, réseau national des arts hybrides et des cultures numériques. www.station-mir.comfestival-interstice.net

– Oblique/s plateforme arts & cultures en Normandie

Oblique/s est une plateforme artistique et culturelle dans le domaine numérique en Normandie qui valorise les initiatives régionales et soutient l’implantation territoriale de la création en privilégiant les approches croisées, le décloisonnement et la transversalité à travers la construction d’un réseau des cultures numériques et la production de ressources pour ses acteurs et le public. Oblique/s développe un réseau numérique transversal, préconise la création d’une saison culturelle numérique jeune public, favorise la mobilité et l’articulation avec l’éducation, la recherche et les collectivités.

Oblique/s, membre fondateur et fait partie de HACNUM, réseau national des arts hybrides et des cultures numériques, partenaire de Station Mir co-organise le festival ]interstice[.

http://oblique-s.org

Dispositifs Immersifs : enjeux techniques et esthétiques

Les technologies dites « immersives » font l’objet depuis quelques années d’un véritable engouement principalement suscité par la réalité virtuelle, avec l’apparition fortement médiatisée des visio-casques. Si ce phénomène paraît largement entretenu par les acteurs du secteur eux-mêmes, il traduit aussi un intérêt croissant de la part de différents artistes, producteurs et créateurs audiovisuels, et de nombreux organismes de soutien à la création. Les discours qui accompagnent les projets développés à partir de ces dispositifs mettent le plus souvent en avant une radicale nouveauté formelle et une augmentation des sens pour leurs spectateurs. Pourtant les technologies immersives ne sont pas nouvelles et les problématiques qu’elles soulèvent réactualisent un certain nombre de questions qui se sont déjà posées au cinéma et dans d’autres arts, en particulier la question de l’immersion dans l’image.

Les formes esthétiques qui s’y déploient sont en effet appréhendées en termes d’environnement immersif suggérant ainsi non seulement une expérience sur un mode englobant, sinon absorbant, mais également une réception plus immédiate. Parce qu’ils engagent selon différentes modalités interactives, le corps et l’appareil psychique du spectateur dans l’espace de représentation et dans l’acte de narration, ces « nouveaux » dispositifs cherchent à favoriser des « expériences performatives » où les interfaces sont de plus en plus intégrées. Mais les corps interfacés des spectateurs sont-ils réellement impliqués dans la réception ?

Au-delà de la rhétorique de la surenchère propre à ces nouvelles technologies (réalité augmentée, étendue…), on peut légitimement s’interroger sur les qualités réelles de l’expérience spectatorielle qui en découle. Les nouvelles modalités perceptives qu’elles produisent déterminent-elles pour autant des expériences esthétiques riches, sinon inédites ? Au-delà du spectaculaire et du sensoriel, l’implication multimodale sur laquelle elles reposent (sensori-motrice, cognitive, physiologique, émotionnelle) est-elle réellement signifiante ? Les formes qu’elles façonnent acquièrent-elles une plus grande valeur expressive ? En proposant un espace de représentation a priori sans « cadre », permettent-elles de construire un point de vue, de structurer un regard ou mieux encore, de rendre à l’œil son « état sauvage », pour reprendre les injonctions surréalistes ? Nous proposons dans cette conférence d’explorer quelques enjeux esthétiques/esthésiques des dispositifs immersifs, tout en les replaçant dans une continuité technologique et dans une histoire élargie des arts.

Programme :

– conférence de Claire Chatelet, 9h30-10h45

– présentation du projet #ALPHALOOP d’Adelin Schweitzer, 11h00-11h45

– échange entre Claire Chatelet et Adelin Schweitzer, médiation Luc Brou (Oblique/s) 11h45-12h30

Présentation #ALPHALOOP d’Adelin Schweitzer

#ALPHALOOP est un projet porté par l’artiste Adelin Schweitzer qui aborde la thématique du sacré à travers le prisme de la pratique imaginée du techno-chamanisme, celle-ci affirmant qu’il n’y a pas d’opposition dualiste entre Nature et Technologie, pas de différence structurelle entre les ordinateurs et les autres manifestations «naturelles» de la réalité. Le projet s’inspire librement des théories développées par Timothy Leary sur le chamanisme cybernétique.

Ici, l’artiste a construit une fiction où deux personnages, LUI et le MÉTA accueillent un groupe de volontaires pour une cérémonie un peu particulière. Entre pratiques rituelles et protocoles technologiques, ces deux figures, par ailleurs antagonistes, se situent à l’orée d’un monde où la nature et les machines seraient finalement réconciliées.

Á travers cette oeuvre/experience, Adelin Schweitzer pose un regard critique et singulier sur les technologies de la Réalité Étendue (XR), l’idéologie de l’innovation, et la spiritualité.

– Claire Chatelet

Claire Chatelet est maître de conférence en audiovisuel et nouveaux médias à l’Université Paul-Valéry (Montpellier 3), membre du laboratoire de recherche RIRRA21 et chercheuse invitée au Lerass (équipe Grecom) et au CIS (Centre Internet et Société) du CNRS. Ses enseignements concernent les médias numériques et leur incidence sur la reconfiguration des champs audiovisuels et cinématographiques. Elle a créé en 2012 la licence professionnelle « concepteur audiovisuel et nouveaux médias », une formation technique dédiée aux nouvelles écritures numériques. Elle a été chargée de mission « nouveaux médias » en 2019 à l’ENS Louis-Lumière. De 2002 à 2010, elle a été enseignante en montage et post-production à l’Ecole Nationale Supérieure d’Audiovisuel de Toulouse (ENSAV). De 2000 à 2002, elle a occupé le poste d’ingénieur d’études, responsable du pôle production du Service des technologies de l’information et de la communication à l’Université d’Angers. Elle est par ailleurs auteure et conceptrice de projets interactifs pédagogiques et travaille actuellement à la réalisation d’un film en réalité virtuelle, lauréat de la bourse brouillon d’un rêve « écritures émergentes » de la SCAM. Sa recherche porte sur les écritures audiovisuelles interactives et les enjeux esthétiques/esthésiques des nouveaux écrans. Elle a notamment publié : La Femis Présente : La réalité virtuelle, une question d’immersion ? (avec C. San Martin et C. Lepesant-Lamari, Editions Rouge profond, 2019), Formes audiovisuelles connectées : Pratiques de création et expériences spectatorielles (avec A. Rueda et J. Savelli, Presses Universitaires de Provence, collection « Digitales », 2018) et Nouvelles écritures audiovisuelles interactives (avec M. Lavigne, Interfaces numériques, vol.6, n°1/2017).

– Adelin Schweitzer

Né en 1978, Adelin Schweitzer vit et travaille à Marseille. Diplômé en 2004 de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, il poursuit depuis une carrière d’artiste polymorphe à la croisée des chemins entre performances immersives, expérimentations audiovisuelles et nouvelles technologies. Du Rimini Protokoll en passant par Tinguely, Marc Pauline du S.R.L ou bien encore Stelarc, Adelin s’inscrit dans une filiation artistique d’avant-garde. Puisant dans les imaginaires de la science-fiction et des sciences cognitives, l’artiste trace au fils du temps les contours d’un univers prospectif singulier.

Liste des Partenaires :

– ésam Caen/Cherbourg / Laboratoire Modulaire

Le Laboratoire Modulaire est un espace de recherche et création au sein de l’ésam Caen/Cherbourg. Adossé au doctorat de création mis en place par les écoles d’art de Caen/Cherbourg, Le Havre/Rouen et l’école d’architecture de Rouen, le Laboratoire bénéficie d’un financement mission recherche pour la structuration du ministère de la culture et de l’ésam Caen/Cherbourg pour 4 ans. Composé de cinq personnes (Bérénice Serra, Christophe Bouder, Nicolas Germain, David Dronet et Luc Brou), le Laboratoire créé en 2020 propose notamment une bourse annuelle de recherche et création qui a pour objet de recherche la notion de spatialisation.

https://www.esam-c2.fr/-Laboratoire-Modulaire-65-

– Oblique/s plateforme arts & cultures en Normandie

Oblique/s est une plateforme artistique et culturelle dans le domaine numérique en Normandie qui valorise les initiatives régionales et soutient l’implantation territoriale de la création en privilégiant les approches croisées, le décloisonnement et la transversalité à travers la construction d’un réseau des cultures numériques et la production de ressources pour ses acteurs et le public. Oblique/s développe un réseau numérique transversal, préconise la création d’une saison culturelle numérique jeune public, favorise la mobilité et l’articulation avec l’éducation, la recherche et les collectivités.

Oblique/s, membre fondateur et fait partie de HACNUM, réseau national des arts hybrides et des cultures numériques, partenaire de Station Mir co-organise le festival ]interstice[.

http://oblique-s.org

Accès Libre

Soirée Pop Porn

L’une des plus célèbres règles informelles de l’Internet stipule que « si ça existe, il y a du porno à ce sujet ». Sous peine d’être voué à l’inexistence, le festival se doit donc d’inventer le porno du turfu. Quelles sexualités, quelles représentations, quelles identités émergeront ? Irons-nous vers le foisonnement des corps, la multiplicité des sécrétions, l’hybridation ? Ou vers le contrôle, voire l’aseptisation ? Quelles pratiques, quels plaisirs, quels rôles, quels genres se mélangeront ? Qui y sera représenté, et comment ? L’intelligence artificielle, la technologie block chain ou les mouvements open source transformeront-ils notre sexualité ? Un orgasme peut-il être disruptif ?

Déçues et déçus du porno, rassemblons-nous pour co-créer, le temps d’une soirée, les représentations sexuelles du futur. Un verre à la main, entrez dans notre safe space et laissez les échanges fertiliser votre imaginaire. Donnez corps aux idées pour constituer, en fin de soirée, la première exposition en crowdsourcing sur le futur des sexualités.

Boisson et restauration disponibles.
Places limitées, inscription conseillée.

Refuge 44 : les civils pendant la guerre

Le 5 juin 1944, prévenus par la Résistance et la BBC de l’imminence du Débarquement, des propriétaires de carrières ont ouvert les portes de leurs caves aux civils qui fuyaient les bombardements. À la fin de la Bataille de Caen, les familles ont dû évacuer rapidement leur abri, laissant derrière elles de nombreux objets. Certains propriétaires comme les frères Saingts à Fleury-sur-Orne ont alors décidé d’interdire l’accès aux souterrains, fermant le site avec les traces et vestiges des réfugiés. Cette décision a fait de cette carrière-refuge un véritable conservatoire archéologique où le temps s’est littéralement arrêté il y a 70 ans : c’est un “Pompéi” de la Seconde Guerre Mondiale !

L’état de conservation exceptionnel a offert l’opportunité de mettre en place une opération archéologique expérimentale pour scanner en 3D les espaces et les sols. L’analyse, débutée il y a 4 ans, est toujours en cours. Près de 6 000 objets sont déjà répertoriés. Cet univers virtuel va non seulement permettre de conserver ces éléments en les numérisant mais également de le rendre accessible aux historiens qui vont pouvoir s’y déplacer, zoomer sur un secteur, aller chercher un objet et consulter sa fiche d’identité.

C’est cet environnement virtuel qui sera soumis aux participants afin de déterminer les meilleurs scénarios de visite et de participation des publics à une recherche participative.