Soirée rencontre avec Tania Louis

À la fois regard extérieur et inspirant, les Grand·e·s Témoins participent aux ateliers en journée aux côtés des autres participant·e·s et viennent partager leur expérience lors d’une interview publique en soirée autour d’un verre.
Qu’elles soient journalistes, entrepreneuses, makeures ou qu’ils soient chercheurs, auteurs, influenceurs … ce sont celles et ceux qui inspirent le Turfu Festival et le questionnent par leurs réalisations, leurs expérimentations.

Une occasion unique de mieux percevoir les enjeux et valeurs qui animent ces personnes engagées, chacune à leur façon, dans la construction d’un futur responsable et désirable.

Soirée rencontre avec Tania Louis :

Un Doctorat de virologie moléculaire en poche, Tania Louis a quitté le milieu de la recherche pour s’intéresser à celui de la culture scientifique, sans jamais arrêter d’expérimenter. Médiatrice scientifique le jour, hyperactive la nuit, elle a lancé sa propre chaîne YouTube en 2015 : des explications de concepts fondamentaux de biologie y côtoient des tutos pour réaliser facilement des expériences ludiques à la maison. Mais, si l’étiquette « YouTube » ouvre beaucoup de portes et lui a notamment permis d’intervenir dans différents médias et de publier deux livres, Tania se détourne de plus en plus de cette activité, trop solitaire et éloignée du public. Tout en continuant à expérimenter différentes formes de vulgarisation (théâtre, jeu de plateau, jeu en ligne, escape game, speed meeting, réseaux sociaux…) son envie aujourd’hui est de construire des ponts et de tisser des liens. Personnels de recherche, structures de culture scientifique, vulgarisateurs du web, enseignants, journalistes, publics : Tania est convaincue que tous auraient intérêt à mieux se connaître et à collaborer, et elle s’efforce de de servir d’intermédiaire dès que c’est possible ! C’est notamment ce qui l’a amenée à lancer le collectif KezaCovid pendant le premier confinement de 2020, pour produire des supports vulgarisés en lien avec la crise sanitaire. Apprendre les uns des autres pour innover et progresser, à l’échelle individuelle et collective, voilà ce qui lui fait envie pour le turfu !

 

Mardi 12 octobre
– Tania Louis , Docteure en Virologie Moléculaire et Youtubeuse

Mercredi 13 octobre
– Angie Gaudion, Framasoft
– Julie Guillemant, photographe, Handi féministe et co-fondatrice des dévalideuses

Jeudi 14 octobre
– Yael Benayoun, Chercheuses indépendante en sociologie, co-autrice de « Technologies partout, démocratie nulle part »

CULTURE ET RECHERCHE PARTICIPATIVE

Quels seraient les sujets de recherche du champ culturel s’ils étaient co-construits par un dialogue entre citoyens non-experts et vous, acteurs de la recherche et/ou de la culture ?

C’est la question qui sera posée lors de cette journée dont l’objectif est de de produire 4 à 6 projets de recherche en culture basés sur un avenir désiré élaboré en amont de l’atelier avec des citoyens.

Cette journée s’adresse à des acteurs de la culture et/ou de la recherche au sens large. La diversité des profils est une ressource importante de l’atelier. Institutions de recherche, lieux de culture, collectivités territoriales ou encore écoles d’art seront représentés lors de cet atelier. Des citoyens à l’origine des visions d’avenirs souhaités y participeront également. Les visions d’un avenir culturel désiré sur lesquelles les travaux s’appuieront seront produites lors de l’atelier « grand public » du 15 octobre.

Plus d’information auprès de Erwan Dagorne : erwan.dagorne@missionspubliques.com

CULTURE ET RECHERCHE PARTICIPATIVE

Quel avenir culturel souhaitez-vous pour vous-même, pour ceux qui vous sont chers, pour vos voisins, pour la société dans son ensemble ? Avec une trentaine de participants non-experts du sujet, vous raconterez ce que vous souhaitez pour l’avenir et en particulier comment la culture et différentes pratiques culturelles s’inscrivent dans cet avenir désiré.
Les visions du futur que vous développerez seront ensuite travaillées par des acteurs de la culture et/ou de la recherche lors d’un atelier le 16 octobre. Ces visions leur serviront de base afin de proposer de nouveaux programmes de recherche en culture qui viseront à atteindre ces visions d’avenirs désirés.