Camera urbaine et biodiversité

Le but de cet atelier est de fabriquer, documenter un modèle de caméra open source susceptible de se déclencher automatiquement lors du passage d’animaux, notamment nocturne, dans son jardin, sa rue, des arbres de la ville.

En partenariat avec le CPIE de la vallée de l’Orne, le but est d’essayer de fabriquer plusieurs caméras et de déterminer les meilleurs endroits où les installer et les tester dans la ville et notamment sur la presqu’île de Caen. Si de nombreux modèles existent dans le commerce, les prototypes réalisés lors de cet atelier auront l’avantage d’être évolutifs, facilement adaptables et réparables et surtout de pouvoir mutualiser les données recueillies.

Cet atelier sera ainsi l’occasion de vous initier ou de contribuer à la fabrication d’un tel objet et de découvrir les enjeux de biodiversité en milieu urbain.

Téthys : énergie et hydrogène

Depuis 2 ans la population Normande est invitée à venir rencontrer des chercheurs, des entrepreneurs, des industriels, des associations et des collectivités pour envisager la place de l’hydrogène dans la transition énergétique. Venez découvrir un démonstrateur de production d’électricité par une île à combustible ainsi que les différents projets et usages imaginés puis prototypés avec la population dont les premiers éléments de « Léon, le nettoyeur » un robot aquatique collecteur de déchets plastiques et devant fonctionner à l’hydrogène.

BRUNCH SAUCE ALGORITHME

Quelles sont les questions éthiques posées par certaines applications numériques ? Comment les algorithmes peuvent-ils altérer notre représentation du quotidien ? Au delà de cette prise de conscience, comment y apporter des réponses concrètes de façon structurée ?

De 11h30 à 13h un atelier met les participants en situation de revisiter la conception d’une application après en avoir questionné les fondements éthiques.

Puis à partir de 13h, la restitution de l’atelier se fera autour d’un brunch accessible au public en dialogue avec Irénée Regnauld du Mouton numérique et Albert Moukheiber, de Chiasma.

Atelier complet et nombre de places limité pour le brunch, inscription conseillée. Brunch 10€ à régler sur place.

Fabrique-moi un Tutomaton

Vous savez mieux que tout le monde coder un robot lumineux, apprendre à résoudre une équation, monter une cloison en placo ? Et votre atout c’est surtout d’en faire des tutos pour partager votre savoir faire sur Internet ? Alors le TutoFest vous ouvre ses portes mais au Dôme, pour une soirée de co-création d’un tutomaton.

Au terme d’une semaine de créativité et de fabrication, on essaie d’imaginer l’outil idéal pour réaliser ses tutoriels ou restituer ses sessions de co-création. Avis aux makers, aux personnes qui animent des sessions de travail collaboratif et créatif : Comment donner à voir et à (re)faire facilement et avec quels outils ? Comment partager ses créations avec leur déroulé et leur mode d’emploi ?

Cette soirée se fera en duplex du Tutofest, le festival International du Tutoriel de Toulouse avec qui nous pourrons interagir et dialoguer en direct tout en présentant les avancées de nos travaux.

SESSION HACKTOBERFEST

Le Hacktoberfest est un événement mondial qui prône l’open source du développement logiciel. Organisé par Github et Digital Ocean, pendant tout le mois d’octobre, il permet de découvrir le monde de l’open source en contribuant à un projet. Pour cette occasion, l’équipe KNPlab du Dôme propose une soirée d’atelier d’initiation à l’open source pour un public de développeurs et de designers. Et la cerise sur le gâteau, il y aura sûrement de la pizza et vous pourrez gagner un tee-shirt original Hacktoberfest.

Concrètement, on fera quoi ? Difficile à dire, cela dépendra des personnes présentes. Mais sauf meilleures idées, nous pourrons apprendre au besoin à ceux qui ne savent pas trop comment s’y prendre à faire un pull-request sur un projet open source. Et pour ceux qui connaissent déjà, ce sera l’occasion de trouver des issues intéressantes sur des projets open source.

Qui peut venir ? Toute personne motivée pour s’impliquer dans un projet open source ! Attention, il ne s’agit pas de venir apprendre à coder. Ce n’est pas un cours, il n’y a pas de programme. Mais nous misons sur le fait que la somme des connaissances réunies permettra à chacun d’apprendre et de construire des choses.

Il sera évidemment beaucoup question de code, mais sans chapelle technologique. Et le code n’est pas la seule compétence induisant la réussite d’un bon projet !

CARTOGRAPHIE OPEN SOURCE

OpenStreetMap (OSM) est un projet de cartographie qui a pour but de constituer une base de données géographiques libre du monde en s’appuyant sur les contributions et participations de tout·e·s utilisateur·trice·s volontaires.

Aujourd’hui, la richesse des données contenues par le projet permet d’envisager des usages et services qui dépassent la simple représentation cartographique : mobilité multimodale, accessibilité, commerces, … Les plateformes qui s’en saisissent, à l’image de Qwant Map, deviennent de plus en plus populaires.
À l’image de balades urbaines menées en région tourangelle ou sur la métropole nantaise, cet atelier sera l’occasion d’enrichir les données exploitables sur la métropole caennaise, de s’initier aux outils de cartographie et de participer à un projet collaboratif.

CARTOGRAPHIES SUBJECTIVES

Depuis maintenant plus d’une dizaine d’années la cartographie des villes, tâche autrefois assumée par les organismes militaires et étatiques en raison des besoins matériels nécessaires, est prise en charge par des entreprises privées. Parmi les plus connues, le service du géant californien Google Maps. Au début des années 2010, ce service de cartographie en ligne, s’enrichit en proposant une nouvelle manière de voir le territoire par des photographies immersives à différents points de l’espace photographié. Ce nouveau service, Google Street View, est réalisé alors à l’aide d’une voiture, la Google Car, qui photographie les espaces à distance régulière avec une caméra 360. L’évolution très rapide de cette application sera alors, de déporter le travail de la voiture équipée sur les utilisateurs de Street View. À partir de là, chaque point de vue capturé constitue une participation subjective à cette cartographie photographique. Mais, lorsque l’on considère ces images dites « photo-sphères » deux aspects se révèlent problématiques : le premier réside dans le fait de faire reposer la production sur les utilisateurs en créant une logique de microtravail non rémunérée ; le second, réside dans les qualités des images qui fixent le point de vue au centre de l’image. Ce point de vue correspond alors à une certaine hauteur, selon la taille du photographe, une certaine interprétation du lieu, etc. Autrement dit, chaque image est le point de vue de celui qui la produit et elle ne s’adapte en aucun cas aux points de vue de ceux qui vont la regarder.

Dans ce contexte, deux ouvertures sont possibles : d’une part, si la démarche participative est nécessaire à la constitution d’une telle base de données, alors les initiatives open source, comme Open Street Map et Mappilary, semblent présenter une meilleure possibilité d’engagement étant donné que la plateforme demeure accessible à tous sans pour autant donner une force de travail à une entreprise qui s’en servira pour générer des gains ; d’autre part, puisque nous vivons dans des temps où les subjectivités non humaines sont sur le devant de la scène – qu’il s’agisse de celles des animaux (véganisme), des éléments naturels (écologie), ou encore des machines (intelligence artificielle) – pourquoi ne pas proposer des points de vue sur la ville qui n’enferment pas les utilisateurs dans les corps des participants, mais qui proposent plutôt des expériences que l’homme ne pourrait expérimenter sans ce dispositif ? Après tout, ce ne serait que l’affirmation d’un futur qui est déjà bien proche lorsque l’on observe les tentatives des artistes comme le designer Thomas Thwaites (GoatMan, 2016) ou encore celles des entreprises elles-mêmes (Sheep View, Google).

« What it is to be a thing ? Les subjectivités non humaines de la ville. » est un atelier qui vous propose d’augmenter la plateforme Mapillary en capturant des points de vue de la ville de Caen, en essayant de fixer des subjectivités des « choses » qui font la ville. Ainsi, vous pourrez observer le territoire perçu par un caillou, un oiseau, une plante, un stylo dans une poche, un vélo, etc. Les « choses » qui serviront à capter ces différents points de vue seront alors, à leur tour, prélevées du paysage par l’utilisation de la photogrammétrie.

Cet atelier est une opportunité de travailler avec les artistes Bérénice Serra et Alix Desaubliaux. Il sera aussi l’occasion de s’initier aux outils de cartographie open source et participative.

BIOLOGIE OPEN SOURCE

Aujourd’hui, il est possible de fabriquer du matériel de laboratoire digne des meilleures séries télé en recyclant du matériel informatique ou de l’électroménager. Sans compter que nos smartphones contiennent suffisamment d’électronique et d’informatique pour envisager de les transformer en mini labo itinérant. Mais au-delà du gadget et du challenge technique, à quel programme scientifique souhaiteriez-vous collaborer si des chercheurs proposaient de vous apporter leur expertise, voire de mettre à disposition du matériel biologique pour cultiver du vivant ?

Dans le prolongement d’un atelier réalisé au printemps 2019 avec une communauté de chercheurs spécialistes des bactéries, ces deux sessions proposent d’imaginer les pistes de recherche et de matériels qui pourraient constituer les premières briques d’un biolab open source à Caen.

MESURE DE LA QUALITÉ DE L’AIR

Partout en France, de petits groupes de citoyens participent à la production d’informations relatives à la qualité de l’air. Comment sensibiliser/inviter un public plus large à intégrer ce type de démarche, jusqu’aux collectivités concernées par le territoire d’analyse ? Comment respecter les contraintes sur la production de données personnelles ? Que doit-on, que peut-on analyser, avec quels capteurs, fixes ou mobiles, … que choisir et faut-il choisir ?

Après une présentation des différents problèmes rencontrés par des acteurs de terrain, les participants seront invités à imaginer des outils et méthodes innovantes, susceptibles de lever les freins qui ralentissent le déploiement de ce type d’initiative citoyenne.

Cet atelier sera également l’occasion de se familiariser avec des méthodes de co-création tout en découvrant les technologies open source des capteurs utilisés dans le cadre du programme « De l’air Citoyen ».

ROBOT AQUATIQUE À HYDROGÈNE

Dans le cadre d’un programme de recherche sociologique sur l’appropriation de la transition énergétique à travers l’hydrogène par la population, les participants ont imaginé un robot « Léon, le nettoyeur » qui pourrait contribuer à nettoyer les objets flottants à la surface du bassin Saint-Pierre à Caen. Après 6 mois de réflexion et de conception collaborative sur le fonctionnement de cet objet, il est l’heure d’entrer en production du premier prototype de Léon.

À l’occasion de ces ateliers, deux premiers éléments de Léon seront fabriqués : ses flotteurs ! En partenariat avec le lycée professionnel Jules Verne et l’entreprise Grand Largue Composites, les participants seront ainsi amenés à découvrir la technique du composite dans les locaux de l’entreprise locale spécialiste de ce domaine.