Soirée rencontre avec Yaël BENAYOUN

À la fois regard extérieur et inspirant, les Grand·e·s Témoins participent aux ateliers en journée aux côtés des autres participant·e·s et viennent partager leur expérience lors d’une interview publique en soirée autour d’un verre. Qu’elles soient journalistes, entrepreneuses, makeures ou qu’ils soient chercheurs, auteurs, influenceurs … ce sont celles et ceux qui inspirent le Turfu Festival et le questionnent par leurs réalisations, leurs expérimentations.

Une occasion unique de mieux percevoir les enjeux et valeurs qui animent ces personnes engagées, chacune à leur façon, dans la construction d’un futur responsable et désirable.

Yael BENAYOUN :

Yaël est consultante et chercheuse indépendante en sociologie. Elle est cofondatrice de l’association technocritique Le Mouton Numérique et autrice avec Irénée Régnauld de Technologies partout, démocratie nulle part : Plaidoyer pour que les choix technologiques soient l’affaire de tous (FYP, 2020). Elle est également co-animatrice de Questions d’Asso, un podcast consacré à la vie associative, par et pour les asso.

Sortir des GAFAM

CHATONS est le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires. Il vise à rassembler des structures souhaitant éviter la collecte et la centralisation des données personnelles au sein de silos numériques du type de ceux des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

Le projet vise à rassembler des acteurs proposant des services en ligne libres, éthiques, décentralisés et solidaires afin de permettre aux utilisateurs de trouver – rapidement – des alternatives aux produits de Google (entre autres) mais respectueux de leurs données et de leur vie privée.

À l’occasion de la venue à Caen de Angie Gaudion de Framasoft, soirée chez le CHATON  local : Artifaille, association à but non lucratif d’aide à la réappropriation numérique à Caen, espace d’entraide pour apprendre, comprendre et réparer au tour de l’informatique. Au programme découverte, test et discussion autour des alternatives existantes aux outils de partage, d’échange et de réseaux détenus par les grandes firmes du numérique.

Install Party

Logiciels libres, open source… ça vous parle ?
En prolongement de la pièce Steve Jobs, la Comédie de Caen et le TURFU festival vous invitent à une Install party avec l’association Artifaille.
L’occasion de découvrir l’informatique libre, passage privilégié vers la réappropriation de nos vies numériques et d’installer un system GNU/Linux sur votre machine.
Venez avec votre ordinateur et repartez avec une distribution Linux équipée de logiciels libres, sécurisés et fonctionnels !

Merci de faire vos sauvegardes avant bien sûr.

 

Un chatbot dans une école d’art

 
Le Laboratoire Modulaire propose au sein de l’ésam Caen/Cherbourg un espace d’expérimentation artistique et théorique dédié à l’étude et au développement de pratiques artistiques dans les espaces numériques (physiques et/ou virtuels). Initié en 2019, il est mené par les enseignant·e·s David Dronet, Nicolas Germain, Bérénice Serra, Christophe Bouder et Antoine Idier responsable de la recherche en collaboration avec Oblique/s et en partenariat avec le festival ]interstice[ et Le Dôme.
Le Laboratoire Modulaire a initié une résidence artistique en relation avec la pédagogie de l’école qui fait l’objet d’un appel à projet spécifique dont le ou la prochain.e artiste sera désigné à l’occasion du TÜRFÜ Festival.
Pour la période 2020/2021, Marion Balac est la résidente du Laboratoire Modulaire avec Marion, un chatbot installé sur le site Internet de l’ésam, en discussion et en apprentissage avec les étudiants.
Cette journée d’études est une rencontre autour de cette expérimentation et une réflexion sur les thématiques qu’elle déploie : la figure du double et de la copie, les attentes liés aux agents conversationnels et à l’intelligence artificielle, la question du small data et celle de l’identité en ligne et de nos multiples « nous » comme espace social.
Après une présentation de Marion, Marie Lechner* interviendra sur la question des bots (abréviation de robots) et cette rencontre sera animée par Bérénice Serra*.
* Marie Lechner
Marie Lechner est commissaire d’exposition et programmatrice indépendante, elle écrit sur l’art et les cultures numériques. Ancienne journaliste au quotidien Libération, elle a été responsable de programmes artistiques à la Gaîté Lyrique à Paris. Elle a été co-commissaire deplusieurs expositions, à la Gaîté Lyrique, Paris, HMKV Dortmund, MU Eindhoven, Biennale internationale du design de Saint-Etienne, NRW Forum, Düsseldorf. Elle est enseignante-chercheuse à l’École supérieure d’art et de design d’Orléans et est membre de l’unité de recherche Ecolab.
* Bérénice Serra
Plasticienne et éditrice indépendante, Bérénice Serra est professeure d’éditions à l’ésam Caen/Cherbourg. Elle développe actuellement une recherche à la fois plastique et théorique qui propose de repenser le contexte de production et de diffusion des contenus artistiques au regard des dynamiques d’éditorialisation qui s’appliquent aux environnements numériques. Bérénice Serra est également rédactrice et membre du comité éditorial du magazine international de design Intramuros, pour lequel elle produit la rubrique « Lectures ».
Pour plus d’informations sur le Laboratoire Modulaire et MARION :

#ALPHALOOP – Shaman Numérique COMPLET

#ALPHALOOP est un projet porté par l’artiste Adelin Schweitzer qui aborde la thématique du sacré, à travers le prisme de la pratique imaginée du techno-chamanisme ; celle-ci affirmant qu’il n’y a pas d’opposition dualiste entre Nature et Technologie, pas de différence structurelle entre les ordinateurs et les autres manifestations « naturelles » de la réalité. Le projet s’inspire librement des théories développées par Timothy Leary sur le chamanisme cybernétique.

Ici, l’artiste a construit une fiction où deux personnages, LUI et le MÉTA accueillent un groupe de volontaires pour une cérémonie un peu particulière. Entre pratiques rituelles et protocoles technologiques, ces deux figures, par ailleurs antagonistes, se situent à l’orée d’un monde où la nature et les machines seraient finalement réconciliées.

5  places au départ les mercredi, jeudi et samedi à 10h, 11h20, 14h30, 16h et 18h30. Inscription obligatoire.

Intervenants :

– Adelin Schweitzer : Né en 1978, Adelin Schweitzer vit et travaille à Marseille. Diplômé en 2004 de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence il poursuit depuis une carrière d’artiste polymorphe à la croisée des chemins entre performances immersives, expérimentations audiovisuelles et nouvelles technologies. Du Rimini Protokoll en passant par Tinguely, Marc Pauline du S.R.L ou bien encore Stelarc, Adelin s’inscrit dans une filiation artistique d’avant-garde. Puisant dans les imaginaires de la science-fiction et des sciences cognitives, l’artiste trace au fil du temps les contours d’un univers prospectif singulier.

– Frédéric Sechet : Frédéric Sechet est né le 16 février 1969 sur les bords de la Loire. Après quelques créations et d’innombrables collaborations avec de nombreuses compagnies de théâtre de rue, il s’installe en 2013 à Marseille pour suivre la FAI-AR, une formation qui s’adresse aux auteurs souhaitant concrétiser leur projet de création dans l’espace public. C’est au cours de cette période qu’il rencontre Adelin Schweitzer. Séduit par la dimension prospective de sa recherche et par les échos qu’elle engendre dans sa propre culture littéraire (William Gibbons, Neal Stephenson, Timothy Leary), curieux d’explorer les possibilités de jeu qu’offre la proximité qui existe entre les participants et les performers, il s’embarque dans le projet #ALPHALOOP.

Partenaires :

– deletere (Marseille) : Laboratoire nomade au sein duquel la recherche se concentre sur les nouvelles technologies en tant que médium artistique. Résolument transversale, l’association produit et diffuse essentiellement des œuvres et des performances multimédia qui interrogent le public sur sa relation aux Machines. Fondée à Marseille en 2013, deletere abrite désormais un collectif d’artistes et de techniciens réunis par leurs complémentarités techniques et leur curiosité pour ce médium. www.deletere.org

– Crossed Lab (Lyon) : Agence de production d’art numérique, reconnue en France et à l’international, Crossed Lab mène des projets hybrides à l’intersection des arts, des sciences et des technologies et développe une ligne artistique expérimentant de nouvelles formes d’écriture exigeante et dans l’équilibre entre les artistes et leurs commanditaires. Crossed Lab fait partie de Hacnum, réseau national des arts hybrides et des cultures numériques. www.crossedlab.org

– Station Mir / festival ]interstice[ (Caen) : Structure de production artistique qui expérimente les liens entre arts et technologies par des créations qui mixent arts sonores, visuels et numériques et explorent les interactions avec d’autres champs disciplinaires tels que les sciences, la recherche, l’enseignement et la pédagogie… Le projet artistique, esthétique et critique porte sur la création numérique, l’hybridation des formes, la transversalité des pratiques, l’immatérialité et la fluidité des supports, ainsi que sur les nouvelles formes de relations aux publics induites par les technologies de l’information. Station Mir produit le festival ]interstice[ à Caen qui regroupe des installations, performances, concerts et rencontres publiques. Station Mir fait partie de Hacnum, réseau national des arts hybrides et des cultures numériques. www.station-mir.comfestival-interstice.net

– Oblique/s plateforme arts & cultures en Normandie

Oblique/s est une plateforme artistique et culturelle dans le domaine numérique en Normandie qui valorise les initiatives régionales et soutient l’implantation territoriale de la création en privilégiant les approches croisées, le décloisonnement et la transversalité à travers la construction d’un réseau des cultures numériques et la production de ressources pour ses acteurs et le public. Oblique/s développe un réseau numérique transversal, préconise la création d’une saison culturelle numérique jeune public, favorise la mobilité et l’articulation avec l’éducation, la recherche et les collectivités.

Oblique/s, membre fondateur et fait partie de HACNUM, réseau national des arts hybrides et des cultures numériques, partenaire de Station Mir co-organise le festival ]interstice[.

http://oblique-s.org

Saturday Turfu Night : Pop the Fish

Comme tous les ans, le toit du Dôme s’offre à la fête et aux corps dansants pour ce samedi soir.
À partir de 21h, pour cette seconde partie de soirée, le dance floor devient la propriété de l’adepte du D.I.Y. Caennais Pop the Fish pour un mix bien happy : de la New Wave à l’électro pop et du rock 70′ aux pépites indés actuelles.
Cela fait 25 ans qu’il fait danser les foules, donc ça devrait bien se passer !

COLONIE

Dans la suite immédiate de l’exploration pionnière #EXOTERRITOIRES présentée lors du dernier festival, une colonie fut fondée. Les habitants-colons ont tenté une expérience de survie avec des outils de transition civilisationnelle : gouvernement horizontal, écologie bio-compatible, DIY, égalité femme-homme, économie du savoir…

Le voyageur-explorateur découvre COLONIE 20 à 30 ans après sa fondation. Mais la station est déserte. Quelque chose s’est passé qui a fait avorter l’utopie COLONIE…

Accompagnés d’interfaces interactives, les spectateurs-explorateurs évoluent librement dans les recoins du Dôme, menant une enquête à la recherche de balises et d’archives sonores qui reconstitueront l’histoire de cette colonie spatiale abandonnée.

Une collaboration entre le metteur en scène Frédéric DESLIAS, l’auteur de Science Fiction Norbert MERJAGNAN et l’Agence CASUS BELLI, avec nombre de contributeurs.

ARCHÉOLOGIE PARTICIPATIVE

L’archéologie continue de nourrir un imaginaire collectif pourtant de plus en plus éloigné de la réalité du terrain. Au travers d’application mais aussi de matériel de terrains, il vous sera présenté différents outils et instruments dédiés à l’archéologie et pourquoi pas, participative. Il sera également possible de découvrir les résultats de l’atelier réalisé pendant la semaine et visant à imaginer les outils d’archéologie participative de demain.
Ces outils seront présentés par HyperThésau, programme de recherche en archéologie, qui invite à fouiller la ville au travers des “lacs de données” que constituent ses archives archéologiques.

Concrètement, il vise pour cela à enrichir, co-construire et documenter des jeux de données ou des lots d’archives afin de les rendre « interopérables », c’est-à-dire interrogeables en ligne et susceptibles de calcul : tris, agrégations, visualisations, comparaisons, etc. Il répond ainsi à une vision systémique de l’impact numérique sur l’archéologie scientifique et sur la construction, par son public, d’une vision collective – un « imaginaire » – de son patrimoine culturel et urbain.

LILYLEARN

Destiné aux enfants de 3 à 7 ans, LilyLearn a pour ambition de révolutionner l’apprentissage des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter). L’objectif est de trouver des solutions innovantes et sans écran permettant de transformer des jouets traditionnels en objets intelligents et de les rendre interactifs selon leur manipulation.
Cubémot est le premier né de cette famille de jeux de nouvelles générations qu’il sera donné de manipuler lors de ces ateliers. Aujourd’hui il est utilisé et mis en test dans des programmes d’apprentissage avec des enseignants et des orthophonistes pour des enfants avec des troubles de la lecture.

VR : Dans la peau de Thomas Pesquet

Dans sa chambre, un enfant sort de la fusée construite par son père. Il s’endort en contemplant les étoiles, rêvant de devenir astronaute. Cet enfant s’appelle Thomas Pesquet. 30 ans plus tard, il nous invite à partager son rêve devenu réalité : de son entraînement sur Terre à son départ pour l’espace, jusqu’à sa première sortie dans le vide intersidéral.

Attention, le nombre de casques de réalité virtuelle est limité.
Accès libre – inscription sur place.