30 min pour …

En 30 min et en accès libre, découvrez une technique, un sujet, un projet ou une plateforme pour faire de la recherche et des sciences participatives. Enrichir des cartes, compter des oiseaux, comprendre la géologie, … : quelques morceaux choisis de sujets sur lesquels vous pouvez apporter votre contribution à Caen et ailleurs en Normandie.

14h00 – Du piquant dans son jardin : Comment favoriser les déplacements et accueillir un hérisson dans son jardin avec le Groupe mammalogique Normand et le programme Piqu’Caen

14h30 – compter les oiseaux en NormandieLe grand comptage des oiseaux de jardin, comment ça marche à quoi ça sert et comment on les reconnait les oiseaux ? avec le Groupe Ornithologique Normand

15h00 – Vigie Terre, le programme de Géologie participative du Muséum Natinal d’Histoire Naturelle et présenté par les amis de l’Association Patrimoine Géologique de Normandie.

15h30 – 30 minutes pour devenir géographe ou comprendre ce que c’est et pourquoi pas produire des données géographique avec le laboratoire Espaces et SOciétés (UMR 6590)

16h – KANT, ça déchire : On commence par déchirer le livre, on se répartit les pages, une par personne, on résume ce qu’on a compris (ou pas compris) en 280 caractères , et on partage. Facile ! La philo vous n’y comprenez pas grand chose ? Vous détestez juste Kant ?(moi aussi)  Vous ne savez même pas qui c’est ? Vous aimez jouer avec des concepts ? Bravo ! Vous êtes exactement les personnes avec lesquelles on a envie de relever ce défi absurde.

16h30  – La nuit des dragons  par les amis du CPIE de la vallée de l’Orne. Cet automne, découvrez le nouveau protocole « La Nuit des dragons » issu du programme de sciences participatives « Un Dragon ! Dans mon jardin ? ». Il s’agit d’un protocole de suivi où la salamandre est à l’honneur ! Une espèce emblématique qui est en danger et dont le suivi s’avère précieux.

17h – Faire de la recherche avec Open Foods Fact , une base de données sur les produits alimentaires faite par tout le monde, pour tout le monde. Elle vous permet de faire des choix plus informés, et comme les données sont ouvertes (open data), tout le monde peut les utiliser pour tout usage.

17h30 – Biodiversité en se baladant en bord de mer par les amis du CPIE de la vallée de l’Orne. BIOLIT, pour BIODIVERSITÉ DU LITTORAL, est une approche originale pour impliquer chaque citoyen dans la préservation de la vie marine : permettre qu’une simple promenade en bord de mer devienne une observation, puis une donnée utile aux scientifiques, pour mieux connaître et préserver la biodiversité du littoral.

18h – Savez-vous compter les nouilles, le grand final ! Un pot rempli de pâtes est installé au Dôme. Essayez de compter le nombre de pâtes qu’il contient. La foule aura-t-elle un avis pertinent sur le contenu du bocal ? toute la semaine les visiteurs du Turfu ont répondu, combien ont trouvé le bon résultat ? Par le collectif sceptique caennais.

Travailleur·se·s de la mer et réchauffement climatique

Face à la modification du trait de côte, au réchauffement ou à l’acidification des océans induites par le changement climatique, est-ce que la mémoire des professionnels de la mer mais aussi celle de tous les acteurs du littoral peut constituer une ressource pour préparer l’avenir ?

La recherche “Cueilleurs de mémoires de la Baie des Veys” a pour objectif d’analyser de façon rétrospective les interactions des sociétés vivant de la conchyliculture et de la pêche avec les milieux naturels en faisant appel aux connaissances des acteurs locaux. L’hypothèse étant que les savoirs accumulés par ces derniers pour surmonter les crises survenues depuis les années 1970 en Baie des Veys pourraient constituer autant de ressources à mobiliser pour faciliter l’adaptation de ces professions et du territoire aux transformations induites par le changement climatique.

Après une première phase plutôt consacrée au passé et au présent de la Baie des Veys – qui aura notamment vu les chercheurs engagés sur ce projet (biologistes, économistes, sociologues, etc) recueillir la parole des professionnels et des acteurs locaux grâce à des entretiens et la diffusion d’un questionnaire – cet atelier constituera la deuxième phase du programme “Cueilleurs de mémoires”. Il visera, en adéquation avec le thème du Turfu Festival, à établir collectivement des scénarios portant sur le(s) futur(s) possible(s), rêvé(s) ou redouté(s) de la Baie et à tracer des chemins permettant de le(s) faire advenir… ou de s’en prémunir.

Lors de cet atelier, les participants auront l’occasion de découvrir les savoirs d’usage mobilisés par les professionnels pour surmonter les crises rencontrées au fur et à mesure du temps dans la Baie des Veys. Ils pourront questionner les témoins présents à leur sujet et discuter les résultats des travaux succinctement présentés par les chercheurs du programme. Ensuite, après une présentation des enjeux liés au changement climatique pour les professionnels de la pêche et de la conchyliculture dans la Baie des Veys, les participants seront invités à élaborer des solutions permettant d’envisager une adaptation de ces activités aux nouvelles conditions environnementales.

 

Ce projet est soutenu par le Fond Européen pour les Affaire Maritime et la Pêche (FEAMP) , le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation , la Région Normandie et l’Union Européenne

Bloc Béton Littoral

Comment des blocs de béton limitant la montée des eaux sur le littoral normand sont-ils perçus et génèrent-ils d’autres pistes d’adaptation ?

Dans les prochaines années, la Normandie sera impactée par la montée des eaux liée au réchauffement climatique. Afin de préserver le littoral et de l’adapter à ces phénomènes naturels, une expérience est menée autour de deux types de bloc de béton : 

– des blocs appelés double cube, destinés à briser la force des vagues, et dont la performance et la stabilité seront testées ;

– des blocs appelés Accroberm2, mis en butée et conçus pour favoriser la colonisation par la faune et la flore sous-marine.

Les blocs sont posés sur la plage de Riva Bella, près de l’épi et de l’extension du terminal ferry à Ouistreham, et viennent renforcer la digue de Collignon (digue de l’est) à Cherbourg.

Dans ces ateliers, les personnes participantes seront invitées à partager  leur perception du risque de submersion marine, à échanger sur les postures envisageables à cet égard, et à discuter de la pose de ces blocs pour renforcer ou créer une infrastructure de protection côtière. Sera aussi discuté le choix en faveur du béton (et de quel béton?) par rapport à la roche naturelle, et l’atelier se conclura par des pistes de recherche futures et/ou de programmes participatifs autour de ces blocs.

Sentinelle De La Mer

Vous souhaitez apprendre à reconnaitre les principales espèces que vous rencontrez sur le bord de mer, tout en contribuant à des projets de recherches scientifiques ? BioLit est un programme créé en 2010 par l’association Planète Mer en partenariat étroit avec le Muséum national d’histoire naturelle. Son objectif : mieux connaitre la biodiversité du littoral et comprendre son évolution afin de mieux le protéger.

Le GEMEL – Normandie, membre du réseau Sentinelles de la Mer Normandie, vous propose une formation accélérée pour apprendre à reconnaitre les principales espèces que l’on peut rencontrer à marée basse.

Sentinelles de la Mer Normandie est un réseau d’acteurs du littoral normand souhaitant à la fois mieux se connaître pour travailler ensemble, mais aussi valoriser les actions de participation citoyenne qu’ils portent ou relayent.

MOTS DU LITTORAL

Hydrolienne / Marina / Atténuateur de houle / Musoir / Sifflevent / Alphabet à barbes / Gril de Carénage / Bredindin / Étoc / Gaviteau / Davier à goémon… Quels sont les mots que l’humain riverain de demain utilisera pour désigner son espace littoral ? Le littoral de demain est un espace hérité dont le patrimoine culturel et naturel reste unique et non-renouvelable. Dans ses objets complexes, ses paysages, son espace multiforme, sa gestion et sa gouvernance plurielle se posent en lieu de mémoires et d’innovations. Ainsi, mettre à jour et publier un vocabulaire commun sur le littoral constitue un défi à relever. Termes génériques, mots spécifiques, langue vernaculaire, vocables oubliés : 1 200 termes ont déjà été collectés et feront l’objet d’un ouvrage disponible en 2020. Ils racontent à leur façon l’évolution des sites portuaires et la dynamique côtière, la création technologique et les reconversions patrimoniales, les altérations du trait de côte et l’approche paysagère, l’histoire des sociétés riveraines et leurs usages renouvelés.

Une journée sur front de mer pour une expérience et expérimentation culturelles participatives sur le vocabulaire du littoral.