Marion & Marion

Marion est un Chat bot, une Intelligence Artificielle low tech imaginée et proposée par l’artiste Marion Balac. Ce chatbot en résidence sur le site de l’ESAM elle est dupliqués sur le site du Dôme, augmentée des conversations récoltées et créées durant les ateliers de la semaine. À quel point ces ajouts modifieront-ils les réponses de Marion ? À quel point pourra-t-on se reconnaître en elle ?

Accès libre de 14h à 18h, discussion et rencontre avec l’artiste à 15h et 18h.

 

 

 

 

Ces ateliers sont proposés dans le cadre du projet “DataLab Normandie”. Le parcours “Data, IA et moi” est animé par Le Dôme, financé par la Région Normandie et l’Union européenne dans le cadre du Fonds européen de développement régional (FEDER).

IA et Sciences marines

Le peuplement des océans vous intéresse ? Nous vous invitons à concevoir avec nous un outil permettant d’identifier les espèces sous-marines, de les compter et d’assurer le suivi dans le temps dans des zones sensibles. Comment ? En prototypant une IA de reconnaissance automatique adaptée au milieu aquatique.

Le Blue Living Lab de NAUSICAA (Centre National de la mer à Boulogne sur mer) et l’entreprise PRODRONES collaborent pour développer un prototype d’Intelligence Artificielle de reconnaissance automatique des espèces sous-marines. Cette technologie devra permettre de faciliter le travail d’étude et de relever des écosystèmes marins dans la colonne d’eau et sur le fond océanique. 

Toute intervention humaine en milieu naturel a un impact sur les écosystèmes. Avant d’engager des travaux (éolien en mer, infrastructures sous-marines, etc.) il est nécessaire de connaître les écosystèmes et de suivre leur évolution. Cela doit permettre de mettre en place toutes les mesures qui permettront de limiter l’impact sur les animaux sous-marins et de prévoir des aménagements adaptés à leurs habitudes. Or il est difficile de faire un état des lieux d’un milieu sous-marin. Les peuplements varient selon les moments de la journée, selon les saisons etc. 

L’IA apporte une solution en permettant d’identifier et de comptabiliser l’ensemble des populations sur plusieurs périodes données, de les comparer dans le temps. Le suivi des espèces présentes sur un site, des logiques de peuplement en serait grandement facilitées. 

Pour parvenir à développer cette technologie, il est nécessaire de passer par plusieurs phases de prototypage. La première consiste à “apprendre à apprendre” à l’IA, qui a besoin pour cela des humains. Nous seuls humains sommes capables d’apprendre à une machine à distinguer un poisson d’un autre poisson, une étoile de mer d’un oursin, une algue d’un sachet plastique. Il faudra donc fournir à l’IA des pistes pour qu’elle parvienne progressivement à faire ce travail de manière autonome.  

Cet atelier doit permettre d’inventer le dispositif d’apprentissage de l’IA. Il vise à  mobiliser tous les éléments nécessaires, et à les assembler pour permettre aux visiteurs de Nausicaa de “nourrir” l’IA. Dans cet atelier, les personnes participantes auront l’occasion de découvrir les secrets de fabrication d’une IA, de comprendre les enjeux liés au développement de nouvelles technologies en milieu océanique, de prototyper un dispositif numérique interactif destiné à être installé dans les expositions de NAUSICAA. L’objectif de la journée est de travailler collectivement sur le game design, le dispositif ludique et concret qui permettra aux visiteurs de “nourrir” l’IA.   

PROTOTYPER SON IMAGINATION AVEC NXP

Nous sommes entourés de nouvelles technologies et nos usages évoluent tous les jours. Les objets connectés c’est bien mais… se les approprier c’est mieux ! Pour cela NXP présente des technologies et des kits démonstrateurs pour développer plus facilement et rapidement des prototypes qui sortent de votre imagination.
Parmi les objets présentés et à manipuler, des voitures miniatures connectées mais aussi les prototypes de drones à intelligence artificielle imaginés pendant les ateliers du TURFU Festival.

HOMEKEEPER

HomeKeeper souhaite mettre à disposition du grand public, un ensemble de services rendus au domicile et liés dans un premier temps essentiellement aux services à la personne et à la citoyenneté.
Depuis 2014 mûrissent sur le marché américain des assistants vocaux qui arrivent aujourd’hui massivement sur le marché français. L’approche différenciée d’HomeKeeper réside dans sa proximité avec ses utilisateurs dès sa conception.

HomeKeeper utilise l’intelligence artificielle et l’interaction vocale en français pour assurer l’accès à ces services, grâce notamment à un assistant domestique intelligent nommé Skipit. Le développement des services et leur mise au point se fait dans le cadre d’une expérimentation réalisée dans 300 foyers normands, dans une démarche Living Lab associant de façon continue les utilisateurs à la création et à l’amélioration de ces services.

Le projet HomeKeeper ouvre la voie vers une pluralité d’innovations techniques, organisationnelles et économiques. Avec des dialogues « humanisés », des systèmes automatiques et des intelligences artificielles, il agrège et adapte des services proposés par un écosystème de fournisseurs de biens et de services locaux déjà en lien avec un très large public.

Déjà présent lors de l’édition 2018 du TURFU Festival, l’atelier avait permis de faire émerger des idées de services à la personne que pourrait proposer HomeKeeper. Les participants avaient pu faire des propositions sur la base d’une expérimentation débutée en juin 2018 en Normandie. Depuis, des boitiers Skipit sont en test au sein d’une trentaine de foyers dans l’Orne, avec un bouquet de services encore en développement.

Sur le temps du week-end, venez découvrir ce que les participants aux ateliers auront pu produire pendant la semaine et tester vous-même le prototype de Skipit.

PHEBE

Phebe est présent au Turfu Festival pour la troisième année consécutive.

Si vous l’avez manqué l’année dernière, Phebe est un programme qui anticipe les besoins pour faciliter et surtout fluidifier la mobilité. Phebe est un objet conversationnel qui est positionné comme le chaînon manquant entre une appli et l’IA profonde.
Le numérique est omniprésent, mais finalement peu interopérable, en ce sens que tous nos doudous connectés ont quand même du mal à fonctionner avec d’autres produits existants (ou futurs) sans restriction d’accès ou de mise en œuvre. Par ailleurs, la question de la donnée, des datas, est enfin devenue un sujet de science et de société.
C’est là que Phebe matérialise un questionnement à la fois simple et ambitieux : sommes-nous prêt à mettre à disposition de nombreuses données personnelles si elles s’avèrent utiles pour nous fournir des prestations qui anticipent nos besoins et facilitent la vie au quotidien ? Accepterions-nous de payer pour nous voir proposer des services, « poussés » au bon moment, forts de la connaissance de Phebe de son utilisateur et de son catalogue de services ?
Un modèle faisant finalement le pari d’une relation adulte et consentie.
En 2017 et 2018, outre les démonstrations faites le week-end, des ateliers pendant la semaine avaient permis aux participants de co-créer des scénarios d’usages, ou encore de se pencher sur la question des dialogues et de la relation conversationnelle.

Cette année, sur le temps du week-end, vous aurez la possibilité de tester Phebe, en situation réelle, dans une voiture. Expérimentez la mécanique des services et les dialogues, avec la version 3 du prototype. Vos courses ne vous seront pas livrées, mais vous aurez un bon aperçu de l’expérience utilisateur proposée par Phebe !

Places limitées.

HOMEKEEPER & LES SERVICES CITOYENS

HomeKeeper souhaite mettre à disposition du grand public, un ensemble de services rendus au domicile et liés dans un premier temps essentiellement aux services à la personne et à la citoyenneté. Depuis 2014 mûrissent sur le marché américain des assistants vocaux qui arrivent aujourd’hui massivement sur le marché français. L’approche différenciée d’HomeKeeper réside dans sa proximité avec ses utilisateurs dès sa conception. HomeKeeper utilise l’intelligence artificielle et l’interaction vocale en français pour assurer l’accès à ces services, grâce notamment à un assistant domestique intelligent nommé Skipit. Le développement des services et leur mise au point se fait dans le cadre d’une expérimentation réalisée dans 300 foyers normands, dans une démarche Living Lab associant de façon continue les utilisateurs à la création et à l’amélioration de ces services.

Le projet HomeKeeper ouvre la voie vers une pluralité d’innovations techniques, organisationnelles et économiques. Avec des dialogues « humanisés », des systèmes automatiques et des intelligences artificielles, il agrège et adapte des services proposés par un écosystème de fournisseurs de biens et de services locaux déjà en lien avec un très large public.

Déjà présent lors de l’édition 2018 du TURFU Festival, l’atelier avait permis de faire émerger des idées de services à la personne que pourrait proposer HomeKeeper. Les participants avaient pu faire des propositions sur la base d’une expérimentation débutée en juin 2018 en Normandie. Depuis, des boitiers Skipit sont en test au sein d’une trentaine de foyers dans l’Orne, avec un bouquet de services encore en développement.

Cette année, c’est la thématique des services citoyens qui sera abordée, au sein de deux ateliers : l’un sur les transports en commun, l’autre sur les services e-citoyenneté.

Atelier transports en commun :  Un atelier pour co-construire des services et des scenarii d’usage commandés par la voix, autour du transport urbain à la demande (TAD). Il s’agit d’un mode de transport public qui peut inclure aussi les taxis traditionnels ou collectifs, les bus scolaires, le covoiturage et même le vélo en libre-service.

Ateliers services e-citoyenneté : La dématérialisation des services liés à la citoyenneté, effective pour nombre de services tels que la déclaration d’impôt, la demande de carte grise ou de permis de conduire, peut donner lieu à des situations ubuesques, dès lors que la demande ne rentre pas tout à fait dans les cases proposées par les outils numériques à disposition du public. La clé de la simplification de ces services étant notamment la mise à disposition de données personnelles. Puisque Google et Facebook le savent, est-il vraiment inacceptable que l’Etat le sache ?

Partant de ces constats et questionnements, les porteurs du projet HomeKeeper ont souhaité proposer un atelier permettant d’interroger les participants sur la problématique de la simplification des services au regard de celle de la protection des données. En prenant l’exemple de la démarche d’obtention d’une carte grise, les participants seront amenés à tester plusieurs scenarii avec différents curseurs de simplification. HomeKeeper est porté par des entreprises de l’industrie et des services associées à des laboratoires et des collectivités territoriales : Digital, 44, Casus Belli, Manche Numérique et NormaSTIC.

ÉDUQUER LES INTELLIGENCES ARTIFICIELLES

À l’heure où l’homme s’en remet de plus en plus à l’analyse des données pour faire des choix et piloter des projets, quels dispositifs éducatifs faudrait-il proposer aux algorithmes pour les sensibiliser aux enjeux de société ?
Dans un environnement où nos choix individuels – nos codes vestimentaires, nos séries télé jusqu’au bulletin de vote – semblent influencer par nos navigations numériques, quelle pièce de théâtre ou expo faudrait-il concevoir pour rendre les Intelligences Artificielles plus cultivées ?

L’expérience proposée par l’équipe de l’association Traces et de l’Espace des Sciences Pierre Gilles de Gennes est une inversion de perspective, une forme de provocation mais cherchant réellement à faire discuter/tester/envisager des dispositifs ayant les Intelligences Artificielles non pas comme sujet ou comme outil, mais comme public cible. Il s’insère dans le cadre d’une recherche culturelle et une exploration autour de la promotion d’une prise de conscience de la présence des algorithmes d’aide à la décision dans plusieurs aspects de nos vies, du personnel (choix des transports, des achats, des partenaires) au professionnel (aide au diagnostique médicale, RH, justice).

Cet atelier est organisé dans le cadre du projet européen SiScode et de l’exposition/exploration “la science du choix” , soutenue par la Région Île de France et l’Université PSL, ESPCI Paris.

DRONE ET INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

On vous avait dit que les drones allez envahir notre quotidien ? Aujourd’hui, ils envahissent surtout les rayons de jouets des magasins. Mais avec l’essor de l’Intelligence Artificielle, on nous annonce que les drones devraient revenir dans l’actualité. Livraison, assistance médicale, mais aussi surveillance ou biométrie : l’Intelligence Artificielle pourrait conférer à ces machines des fonctions parfois attendues, souvent redoutées et renvoyant à quelques fictions qui ne nous ont jamais semblé aussi proches.

Au cours de cette journée, vous pourrez vous initier aux rudiments de l’Intelligence Artificielle, à quelques outils de prototypage de drones mais aussi questionner les enjeux techniques et éthiques de ces technologies.