Un chatbot dans une école d’art

 
Le Laboratoire Modulaire propose au sein de l’ésam Caen/Cherbourg un espace d’expérimentation artistique et théorique dédié à l’étude et au développement de pratiques artistiques dans les espaces numériques (physiques et/ou virtuels). Initié en 2019, il est mené par les enseignant·e·s David Dronet, Nicolas Germain, Bérénice Serra, Christophe Bouder et Antoine Idier responsable de la recherche en collaboration avec Oblique/s et en partenariat avec le festival ]interstice[ et Le Dôme.
Le Laboratoire Modulaire a initié une résidence artistique en relation avec la pédagogie de l’école qui fait l’objet d’un appel à projet spécifique dont le ou la prochain.e artiste sera désigné à l’occasion du TÜRFÜ Festival.
Pour la période 2020/2021, Marion Balac est la résidente du Laboratoire Modulaire avec Marion, un chatbot installé sur le site Internet de l’ésam, en discussion et en apprentissage avec les étudiants.
Cette journée d’études est une rencontre autour de cette expérimentation et une réflexion sur les thématiques qu’elle déploie : la figure du double et de la copie, les attentes liés aux agents conversationnels et à l’intelligence artificielle, la question du small data et celle de l’identité en ligne et de nos multiples « nous » comme espace social.
Après une présentation de Marion, Marie Lechner* interviendra sur la question des bots (abréviation de robots) et cette rencontre sera animée par Bérénice Serra*.
* Marie Lechner
Marie Lechner est commissaire d’exposition et programmatrice indépendante, elle écrit sur l’art et les cultures numériques. Ancienne journaliste au quotidien Libération, elle a été responsable de programmes artistiques à la Gaîté Lyrique à Paris. Elle a été co-commissaire deplusieurs expositions, à la Gaîté Lyrique, Paris, HMKV Dortmund, MU Eindhoven, Biennale internationale du design de Saint-Etienne, NRW Forum, Düsseldorf. Elle est enseignante-chercheuse à l’École supérieure d’art et de design d’Orléans et est membre de l’unité de recherche Ecolab.
* Bérénice Serra
Plasticienne et éditrice indépendante, Bérénice Serra est professeure d’éditions à l’ésam Caen/Cherbourg. Elle développe actuellement une recherche à la fois plastique et théorique qui propose de repenser le contexte de production et de diffusion des contenus artistiques au regard des dynamiques d’éditorialisation qui s’appliquent aux environnements numériques. Bérénice Serra est également rédactrice et membre du comité éditorial du magazine international de design Intramuros, pour lequel elle produit la rubrique « Lectures ».
Pour plus d’informations sur le Laboratoire Modulaire et MARION :

Data, IA et moi

Venez imaginer et concevoir des usages du quotidien, poétiques ou critiques des données et des IA dont certaines seront par la suite prototypées et testées au sein du DATALAB Normandie.

Nous produisons en permanence des données numériques et les intelligences artificielles (IA) peuplent déjà notre quotidien, parfois à notre insu. À la fois enjeu scientifique, technologique, économique et sociétal, l’usage de ces données et leur contribution à l’émergence des IA questionnent. Alors qu’elles sont présentées comme une révolution à venir dans tous les domaines de notre vie, comment faire en sorte que chacun soit en mesure de comprendre, s’approprier et surtout orienter les développements et l’usage de ces données et des IA ?

C’est dans cet esprit que la Région Normandie a confié au Dôme l’animation d’un parcours d’exploration participative porté avec le réseau des Espaces publics numériques de Normandie en lien avec le « DataLab Normandie« .

Le DATALAB Normandie est composé de laboratoires publics et privés, de collectivités et d’entreprises. Il a pour objectif de créer de nouveaux services numériques répondant aux problématiques des acteurs et actrices du territoire. Le “DataLab Normandie” se donne ainsi pour mission de développer notre compréhension de la donnée et de favoriser l’émergence de projets prenant appui sur la valorisation des données par l’intelligence artificielle.

Avec le volet “Data, IA et moi” animé par Le Dôme, les usages et services seront conçus pour, mais surtout avec les futures personnes bénéficiaires. En s’appuyant sur les thématiques proposées par les Espaces Publics Numériques (EPN), les personnes participantes pourront comprendre le projet du DataLab Normandie, progressivement imaginer quelles IA seraient idéales et désirables dans un futur proche, et identifier pourquoi des modalités responsables de collecte de données sont nécessaires.

Parmi les pistes et thématiques déjà évoquées, on retrouve l’accompagnement des personnes âgées, la smart city, la végétalisation des espaces partagés, le jeu vidéo, … autant de pistes qui seront explorées avec les EPN d’Alençon, Caen, Évreux et Lillebonne durant toute l’année 2021.

Les sessions sont organisées en simultanée depuis plusieurs Espaces Publics Numériques en Normandie. Choisissez votre créneau.

 

Ces ateliers sont proposés dans le cadre du projet “DataLab Normandie”. Le parcours “Data, IA et moi” est animé par Le Dôme, financé par la Région Normandie et l’Union européenne dans le cadre du Fonds européen de développement régional (FEDER).

Intelligence Artificielle en balade – COMPLET

Vous serez un petit groupe.
Vous serez masqué.
Votre téléphone sera doté d’une Intelligence artificielle.
Et pendant une heure vous serez guidé pour observé le Turfu avec cette IA.
Que voient-elles ? Changent-elles votre parcours ? Votre regard ? vos centres d’intérêt ? Que cherchent-elles à vous dire, à vous vendre à vous faire regarder ?

Et vous quelles IA désirez vous pour l’avenir ?

Ces sessions viendront nourrir le programme de recherche culturelle menée par le Groupe Trace et l’Espace Pierre Gilles de Gennes et présenté lors de l’atelier du 9 octobre.

Cet atelier s’inscrit dans le programme d’innovation populaire lancé par la Région Normandie et accompagné par Le Dôme avec pour objectif de concevoir puis développer des services et outils (des intelligences artificielles ? ) en s’appuyant sur la dynamique du Datalab Normand. D’octobre 2020 à 2021, des rencontres, des conférences et des ateliers s’égrèneront sur l’ensemble du territoire pour progressivement concevoir puis développer avec les normands les intelligences artificielles qu’ils imaginent, rêvent ou désirent.

Brunch avec Ugo Bienvenu

On connait surtout Ugo Bienvenu pour ses BD. Tout d’abord Paiement accepté en 2017,  où ils posent son environnement d’interrogations culturelles et sentimentales dans un futur proche, où les robots s’essayent à la poésie. Il y impose son graphisme balancé entre réalisme et maniérisme vintage. Avec Préférence Système sortie en 2019, il reçoit le Grand prix de la critique de l’ACBD, fait partie de la Sélection Officielle d’Angoulême 2020 et grimpe une marche le panthéon  subjectif de la BD du Turfu.   Il y dépeint un futur où la culture est atteinte d’obsolescence programmée, où la procréation est robotiquement assistée et où les IA restent les hypothétiques derniers remparts à notre déshumanisation.

Mais en plus Ugo Bienvenu sait tout faire : des bandes d’animation, des films dessinés, gérer des maisons de production de films autant que créer une maison d’édition, être acteur, cuisiner, jouer au Molki et construire des robots le dimanche. Né en 1987, il a déjà presque tout rayé de sa liste des « trucs cools à faire » avant ses 35 ans.

Ugo Bienvenu fait sa rentrée en 2020 dans la collection BD Cul des Requins Marteaux avec B.O comme un dieux où il fait s’entrechoquer sexe et passion pour les robots.  Comme s’il fallait une raison de plus pour venir bruncher avec lui.

Comme pour tous nos ateliers et des raison sanitaires, la participation à cette rencontre est sur inscription. Repas à 8€ sur réservation pour gérer au mieux nos stocks.

 

BRUNCH SAUCE ALGORITHME

Quelles sont les questions éthiques posées par certaines applications numériques ? Comment les algorithmes peuvent-ils altérer notre représentation du quotidien ? Au delà de cette prise de conscience, comment y apporter des réponses concrètes de façon structurée ?

De 11h30 à 13h un atelier met les participants en situation de revisiter la conception d’une application après en avoir questionné les fondements éthiques.

Puis à partir de 13h, la restitution de l’atelier se fera autour d’un brunch accessible au public en dialogue avec Irénée Regnauld du Mouton numérique et Albert Moukheiber, de Chiasma.

Atelier complet et nombre de places limité pour le brunch, inscription conseillée. Brunch 10€ à régler sur place.

ITEKube

Les interfaces tactiles sont actuellement des outils incontournables, que ce soit dans le cadre quotidien ou professionnel. Si les interfaces pour interactions simples telles que les smartphones sont standardisées et largement acceptées, il n’existe pas encore de standard unanimement accepté pour des tâches complexes telles que la navigation 3D ou le dessin industriel, si tant est qu’un tel standard puisse exister.

Il est raisonnable de penser que si le but d’une interface est de maximiser la simplicité d’utilisation, construire des interfaces co-adaptatives aux utilisateurs est un moyen d’améliorer leur qualité : on défini ainsi l’interface par l’utilisation, et non l’utilisation par l’interface.

Les travaux d’ITEKube portent sur l’apprentissage automatique de ces interfaces. En utilisant des outils de reinforcement learning, nous allons apprendre à construire un interface en se basant sur les gestes et le retour d’un utilisateur simulé afin que celui-ci puisse réussir une tâche simple. Nous allons illustrer ces travaux à travers un environnement 3D simple : naviguer vers un objet présent dans une scène.

Homekeeper

HomeKeeper souhaite mettre à disposition du grand public, un ensemble de services rendus au domicile et liés dans un premier temps essentiellement aux services à la personne et à la citoyenneté.

HomeKeeper utilise l’intelligence artificielle et l’interaction vocale en français pour assurer l’accès à ces services, grâce notamment à un assistant domestique intelligent nommé Skipit. Avec des dialogues « humanisés »,
des systèmes automatiques et des intelligences artificielles, il agrège et adapte des services proposés par un écosystème de fournisseurs de biens et de services locaux. Le développement des services et leur mise au point se fait dans le cadre d’une expérimentation réalisée dans 300 foyers normands, dans une démarche Living Lab associant de façon continue les utilisateurs à la création et à l’amélioration de ces services.

HomeKeeper est porté par des entreprises de l’industrie et des services associés à des laboratoires et des collectivités territoriales : Digital, 44, Casus Belli, Manche Numérique et NormaSTIC.

Phebe, le compagnon de la mobilité

Phebe est un programme qui anticipe les besoins pour faciliter
et surtout fluidifier la mobilité. Phebe est un objet conversationnel
qui est positionné comme le chaînon manquant entre
une appli et l’IA profonde.

Le numérique est omniprésent, mais finalement peu interopérable,
nos doudous connectés ont du mal à fonctionner avec
d’autres produits existants (ou futurs) sans restriction d’accès
ou de mise en oeuvre. Par ailleurs, la question de la donnée, des
datas, est enfin devenue un sujet de science et de société.

C’est là que Phebe matérialise un questionnement à la fois
simple et ambitieux : sommes-nous prêt à mettre à disposition
de nombreuses données personnelles si elles s’avèrent utiles
pour nous fournir des prestations qui anticipent nos besoins et
facilitent la vie au quotidien ? Accepterions-nous de payer pour
nous voir proposer des services, « poussés » au bon moment,
forts de la connaissance de Phebe de son utilisateur et de son
catalogue de services ?

Un modèle faisant finalement le pari d’une relation adulte et
consentie.

Phebe

Phebe est soucieuse de rendre la mobilité fluide et active les bons services au bon moment de son catalogue.

Phebe est prête à discuter avec vous pour s’enrichir mais nous individus sommes-nous prêts à mettre à disposition de nombreuses données personnelles mêmes si elles sont nécessaires à activer un service utile qui nous simplifie la vie ?

Data Dada poulette pepette saucisse Party – Reporté

En raison des restrictions dues aux condition sanitaire, les atelier data dada sont reportées. En vous remerciant pour votre soutien e votre compréhension.

 

Une série d’installation d’ateliers et d’expériences pour confronter son imaginaire aux IA et aux données et data. Bien sûr, aucune connaissance préalable sur l’informatique et les données ou les IA n’est nécessaire pour participer à ces sessions.

Data Dancing Saucisse Party : Confrontez-vous à l’insolite le temps d’une chorégraphie rythmée par de la Data et de l’IA où vous définissez vous-même une nouvelle façon de bouger comme une Saucisse. Bouger comme une Saucisse c’est être capturé par un système de reconnaissance « intelligent » qui, en quelques secondes, associe un son à un geste produit.

Poulette Party :  Un atelier autour de la récupération de vos données personnelles sur les grands acteurs du numérique : Google, Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat… Pour un meilleur contrôle de leurs données avec le badge #RGPD, nous invitons les internautes à porter leurs datas sur eux à l’aide d’une poule. #RGPDPouletteParty

La DataPépette : C’est la devise du XXIe siècle. Monnaie d’échange en circulation depuis peu, elle est côté pile DPP, côté face Poulette et cotée en bourse. Inventée par Robert de Barretin, fabriquée à la fonderie Roger à Egreville, la DataPépette ouvre une nouvelle ère de transaction dans le monde numérique, coincée entre le Bitcoin et l’écu, elle a su s’imposer.

Cri DATAnimaux : Á l’heure où les algorithmes anticipent nos moindres désirs, la valeur de l’Intelligence Artificielle réside dans une data de qualité. Quelques services de Google sont à améliorer ! Notamment le bruit des animaux que DataDada se propose avec la Roue des DataPépettes de grandement améliorer.

Aucune connaissance préalable, notamment en informatique intelligence artificielle n’est requise pour participer à ces ateliers.

Ces propositions initie un programme d’innovation populaire lancé par la Région Normandie et accompagné par Le Dôme avec pour objectif de concevoir puis développer des services et outils (des intelligences artificielles ? ) en s’appuyant sur la dynamique du Datalab Normand. D’octobre 2020 à 2021, des rencontres, des conférences et des ateliers en Normandie permettront à la population de venir imaginer et formaliser des usages des données et des IA désirables !