Brunch « Ces terres qui se défendent » avec Socialter

Le rendez vous de fin de TURFU immanquable comme chaque année, un brunch sur le toit du Dôme qui s’organise cette année avec le magazine Socialter dans le cadre de son numéro spécial « ses terres qui se défendent ».

Invitée de cette nouvelle édition, Camille Besombes, Médecin infectiologue à l’institut Pasteur, dont les articles invite à une prise de conscience des liens étroits entre la santé humaine, celle des animaux et l’état écologique global. Elle s’intéresse notamment à l’impact de l’exploitation humaine des milieux naturel et homogénéisation quelle entraine dans l’apparition de nouvelle pandémie.

Camille invite à une prise de conscience des liens étroits entre la santé humaine, celle des animaux et l’état écologique global. Dans ses articles, elle évoque les dispositifs de sciences participatives comme le fait de reconnaître les capacités des animaux à construire des connaissances médicales propres. Autant de réflexions et d’engagements qu’elle injecte dans le collectif « Reprise de terre », une dynamique collective qui invente des tactiques foncières, juridique et politiques pour contrer l’accaparement et le saccage des terres par le productivisme.

Un brunch pour une prise de conscience intellectuelle autant que gustative concocté par les amis de l’épicerie solidaire l’Épi Vert.

On peut venir sans manger, mais si vous le souhaitez, le repas est à 8€ sur réservation pour gérer au mieux nos stocks.

Espèces Sans Espaces

Espèces Sans Espaces s’inscrit dans la pratique artistique de Thomas Pausz – artiste en résidence au laboratoire modulaire pour la saison 2022 – 23, qui vise à proposer de nouvelles formes de narrations de l’environnement et des relations inter-espèces par la création d’écosystèmes médiatiques mêlant travail documentaire, fiction et création numérique.
Pour cette journée, il invite Teresa Castro (maîtresse de conférences en études cinématographiques et audiovisuelles), Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon (artistes), Pauline Briand (journaliste et autrice) et Kamil Izaret (designer) à traiter de ces relations entre narration et environnement.
Zoom sur la résidence Espèces sans espaces de Thomas Pausz :
Le projet Espèces Sans Espaces s’inscrit dans une recherche artistique sur les écosystèmes médiatiques et les relations inter-espèces. Au-delà ou en-deçà du progrès technologique, pouvons-nous imaginer des correspondances poétiques entre écosystèmes et formes de spatialisation et de médiation, qui mobilisent à la fois des outils digitaux et des interfaces physiques sensibles ? Quelle est la place des corps humains et non humains dans ces dispositifs ? En parallèle des images qui sont intimement liées à notre relation culturelle au monde vivant, pouvons-nous partager des perceptions non-humaines, des intensités, des arômes fantômes ?
Le projet Espèces sans Espaces aura des enjeux écologiques et s’accompagnera d’une réflexion critique sur la bioéthique et l’impact des constellations technologiques sur les corps et l’environnement. Dans le cadre de la résidence de recherche au Laboratoire Modulaire, Thomas Pausz s’intéressera particulièrement aux écosystèmes côtiers et à l’écologie intertidale en partenariat avec des instituts de recherches en Normandie.
Le Laboratoire Modulaire propose au sein de l’ésam Caen/Cherbourg un espace d’expérimentation artistique et théorique dédié à l’étude et au développement de pratiques artistiques dans les espaces numériques (physiques et/ou virtuels). Initié en 2019, il est mené par les enseignant·e·s David Dronet, Nicolas Germain, Bérénice Serra, Christophe Bouder et Antoine Idier responsable de la recherche en collaboration avec Oblique/s et en partenariat avec le festival ]interstice[ et Le Dôme.
 
Le Laboratoire Modulaire a initié une résidence artistique en relation avec la pédagogie de l’école qui fait l’objet d’un appel à projet spécifique dont le ou la prochain.e artiste sera désigné à l’occasion du TURFU Festival.

Soirée Métal Hurlant avec Jean-Pierre Dionnet et Richard Guerineau

Un combat amical entre l’humain et la machine, entre l’artiste et l’IA. Comment fonctionne une IA comme Stable Diffusion ? À quoi peut-elle nous servir ? Est-ce qu’elle va réellement mettre les dessinateurs au chômage ?

On ouvre le capot de l’IA et d’un illustrateur pour mettre en tension les notions de créativité, d’imagination et d’outils.

Pour cette soirée, on se retrouve autour d’un verre et de quoi grignoter.

Rencontre avec Cécile DOLBEAU et Léna DORMEAU

Tous les soirs au Turfu festival, rencontre avec des intervenant·e·s de tous horizons. À la fois regard extérieur et inspirant, les invité·e·s participent aux ateliers en journée aux côtés des autres participant·e·s et viennent partager leur expérience lors d’une interview publique en soirée autour d’un verre.

Qu’elles soient journalistes, entrepreneuses, makeures ou qu’ils soient chercheurs, auteurs, influenceurs, … ce sont celles et ceux qui inspirent le Turfu festival et le questionnent par leur conception du participatif, leurs engagements, leurs échecs comme leurs réussites.

Pour ce jeudi 13 au soir, rencontre avec Cécile Dolbeau-Bandin pour qui des concepts comme la cyberpsychothérapie deviennent d’actualité, et avec Léna Dormeau philosophe politique qui tente d’analyser les mécanismes à l’œuvre au sein des rapports de force et de domination.

La fabrique des liants

La Fabrique des liants est une recherche narrative et collaborative sur les colles naturelles qu’elles soient d’origine végétale ou animale, à base d’amidon, de gélatine, de résine ou de latex.

Dans cet atelier, vous aurez l’occasion de découvrir l’univers vaste des colles naturelles (botanique, histoire, applications), de mener une enquête tel un grand détective, de vous documenter grâce à un outil d’édition collaborative et de partager le récit de vos recherches avec le groupe.

La Fabrique des liants est menée par Catherine Lenoble au sein du collectif Precious Kitchen, que vous avez dû apercevoir lors de l’édition 2019 du TURFU. Le programme est lauréat de la bourse de recherche Agora du design du Ministère de la Culture. Ce projet de recherche narrative et contributive est développé en collaboration avec le développeur JO, la graphiste Marie Lécrivain/éditions La Houle et le PrintLab de La FUN.

Catherine Lenoble vit et travaille à Tours dans un atelier partagé de fabrication (La Fabrique d’Usages Numériques – Funlab). Elle cuisine depuis 15 ans à la croisée des arts & cultures numériques, des pratiques éditoriales hybrides et des communautés du faire. Elle est auteure de deux fictions PetitBain (à la criée, 2010) et Anna K (HYX, 2016).

Pour l’atelier du soir, un grignotage est prévu pour ne pas avoir les estomacs qui gargouillent.

« Et Maintenant » avec Arte

Fondé par ARTE et France Culture, Et maintenant ? Le festival international des idées de demain commence chaque année par un questionnaire. En octobre prochain, ses résultats viendront alimenter le festival, et faire émerger de nouvelles idées pour appréhender le monde à venir.

Lors de cette rencontre participative, animée par la journaliste Nadia Daam (autrice et journaliste ARTE pour l’émission 28 minutes) vous détiendrez le privilège d’être parmi les premiers à découvrir le nouveau questionnaire, de vous l’approprier, d’y répondre en live, et de participer aux débats émergents des premiers résultats produits par la salle. L’occasion de s’interroger sur la façon dont ce type d’enquête est imaginée, comment en interpréter les résultats, s’interroger sur leur représentativité et comprendre comment on produit de la connaissance.

Les réponses seront confidentielles. D’abord, parce que votre nom ne sera pas demandé. Les informations d’âge, de sexe, de lieu de vie et les précisions sur les études ou activité professionnelle ne sont demandées qu’à des fins statistiques, pour permettre de restituer au mieux les préoccupations des personnes répondantes. On peut ainsi, par exemple, évaluer la proportion de lycéens qui se disent féministes, et recroiser cette information avec leur opinion sur le réchauffement climatique. On peut également déterminer si les habitudes alimentaires s’apparentent plutôt à une classe d’âge, ou à une région en particulier. Les données de profil recueillies sont conservées indépendamment de tout élément permettant d’identifier la personne qui les a fournies.

Les résultats donneront lieu à plusieurs restitutions : une première lors des résultats intermédiaires durant le questionnaire, et une seconde dans la partie “résultats” du site du festival “Et Maintenant”, où les utilisateurs pourront consulter l’intégralité des résultats. Ensuite, l’ensemble des réponses sera analysé et restitué par les équipes de recherche en sociologie associées au projet.

Le festival Et maintenant, c’est quoi ?

Face à l’urgence des crises que nous traversons, géopolitiques, sanitaires, économiques, écologiques ou politiques, nous sentons la nécessité de recréer du commun, de refonder le débat public, de trouver les modes d’intervention et de médiation entre les générations, et de sécuriser les échanges d’idées à l’heure des réseaux sociaux. Nous avons besoin de nous tourner vers l’avenir et d’interroger, ensemble, nos idées pour demain. S’inscrivant pleinement dans leurs missions de médias publics culturels, avec des politiques éditoriales guidées par l’exigence et l’ouverture, France Culture et ARTE voient leurs audiences progresser pour toucher la jeune génération tout en plaçant la culture, les idées et la connaissance au cœur de leurs programmes. Multipliant les sujets, les intervenants et les canaux, France Culture et ARTE sont des médiateurs dans le débat et la transmission des savoirs.

Quelles technologies dans l’agriculture ?

Quelles technologies dans l’agriculture ? 

Face au constat de l’apparition d’une multitude d’objets connectés au sein du monde agricole, de nouveaux acteurs et de nouvelles alliances, d’une polarisation instrumentalisée toujours plus forte entre agricultures occidentales et du sud, agriculture intensive et extensive, productiviste et agroécologique, pro technos et anti technos, high-tech et low tech, …  Comment se réapproprier et débattre les choix et les orientations technologiques dans le monde agricole ?

L’avenir de la production alimentaire en Normandie concerne les entrepreneurs, les producteurs, les citoyens, les institutionnels. À l’Etang Salé (La Réunion) Réunion, à Montréal (Québec) et maintenant à Caen (Normandie). Cette journée d’ateliers vous propose de mettre en discussion les pratiques agroécologiques et les outils numériques, lors d’une journée “laboratoire vivant”.

En présence de chercheurs, d’institutionnels et d’ingénieurs, vous allez pouvoir, dans la matinée, imaginer ensemble l’agriculture de demain, et dans l’après-midi, manipuler des technologies agricoles numériques “alternatives”.

Au terme de l’atelier les participants recevront un rapport et pourront manifester leur envie dans la création d’une communauté d’intérêts, autour des technologies dans l’agriculture normande. 

Travail, inclusion et revenu minimum

L’allocation universelle, ou revenu de base, est une idée qui remonte déjà à plusieurs siècles, et dont se sont saisis plusieurs mouvements parfois très éloignés idéologiquement. Elle paraît être, pour certains, une solution à de nombreux maux qui traversent nos sociétés et semble, pour d’autres, être une utopie peu morale et non finançable.

Inspirés par ces deux présentations, les publics seront amenés à imaginer un idéal économique et social où seront interrogés valeur travail, revenus minimums, salaires minimums, orientations scolaires et professionnelles.

Pour animer et piloter ce projet, seront présents plusieurs représentants de Territoires Partagés – un programme de remobilisation sociale et d’insertion professionnelle animé par un consortium de six structures très différentes (tiers-lieux et acteurs sociaux), sur le territoire de Caen-la-Mer, et de la communauté de communes des vallées de l’Orne et de l’Odon.

Durant cet atelier, les publics vivront une expérience de co-création de scénarios innovants, examineront plusieurs facettes des dispositifs de remobilisation sociale et de revenus minimum, et bénéficieront d’un retour d’expérience d’acteurs de terrain ainsi que d’un éclairage sur l’Allocation Universelle apporté par un économiste spécialiste de la question.

Thématiques & Mots Clefs :

Action sociale, Revenu de base, Allocation Universelle, Territoires Partages, RSA, ARE, Insertion Professionnelle, Remobilisation Sociale, Rapport au Travail, Représentations du Travail.



Gargantexte : Qu’est-ce que le Temps ?

Il y a le temps mesuré et le temps vécu. Le temps mesuré est normalisé – soumis à des normes : celles des fuseaux horaires, des horloges, des conférences internationales qui définissent la durée d’une seconde. Et le temps vécu est dispersé, entre chacun.e de nous, qui le vivons différemment. Comment nous rassembler autour du temps ?

Prenons le temps d’une expérimentation sociale, collective et scientifique, pour réfléchir et débattre sur nos rapports au temps dans notre vie en société. À quel moment notre rapport au temps est-il devenu si frénétique ? Est-ce que l’uniformisation de la seconde serait à l’origine de la fin de l’humanité ? Est-il encore possible d’inventer d’autres rythmes ?

La méthodologie de cartographie des connaissances des systèmes complexes du CNRS, est utilisée pour produire une carte du temps “collective”. Comment (re)faire de nos vécus intimes, solitaires du temps, une représentation commune ? Comment se réapproprier le temps dans nos sociétés accélérées ? Au sein de cet atelier, nous vous emmènerons vous promener dans une carte globale des représentations du temps, qui alimentera un cycle de discussions.

Participez à 3 heures d’ateliers d’écriture et de recherches cartographiques, où vous aurez l’occasion de vous exprimer librement face à un “mur”, avec un collectif de comédiennes et de chercheurs, pour interroger et réinventer notre rapport aux Temps.

Ce projet de création collective va venir nourrir l’écriture d’un spectacle “Qu’est-ce que le temps ?” porté par le collectif théâtral Les parallèles flingueuses.

Le collectif développe depuis plus de deux ans un partenariat avec une unité de recherche du CNRS, l’ISC-PIF (Institut des Systèmes Complexes de Paris Île-de-France) qui a, notamment, inventé un outil collaboratif de « cartographie des connaissances pour toutes et tous ». Il s’agit de Gargantext (https://iscpif.fr/gargantext/), un logiciel libre qui permet d’explorer des masses de documents et de textes non structurés, et de donner à voir des dynamiques de connaissances (Comment les idées sont-elles liées entre elles ? Quelles sont leurs genèses ?).

Dans le cadre de nos résidences le collectif s’est formé à Gargantext afin de produire des cartes interactives avec le public, évoluant au fur et à mesure des données récoltées. Gargantext est devenu un outil de travail entre théâtre et sciences qui fournit un matériau de création scénique.

Thématiques & Mots Clefs :

Théâtre, Sciences, Cartes, Écriture, Temps, Recherche