Venez imaginer et participer à un programme de recherche sur la mise en œuvre d’un car diesel transformé en car hydrogène sur une ligne inter-urbaine entre Rouen et Evreux.
Un car transformé pour rouler avec de l’hydrogène apparaît sur les routes de Normandie à partir de janvier 2022 entre Evreux et Rouen. Pourquoi et comment ça marche ? Quelle recherche mener avec les futurs passagers et usagers de ce nouveau mode de transport ainsi qu’avec les riverains de son trajet ?
Le Dôme et Transdev Normandie vous invitent à contribuer à une recherche participative sur la perception et l’acceptation d’un car à Hydrogène. Venez participer aux ateliers du Lundi 11 octobre 18h à Rouen et du Samedi 16 octobre 18h à Evreux.
Cette démarche unique et originale offre l’opportunité à chacun de s’engager dans une recherche aux côtés des équipes de recherche, des entreprises et associations engagées dans cette innovation unique en Europe.
Cet atelier sera l’occasion de s’informer sur les usages et le fonctionnement de l’hydrogène comme vecteur énergétique.
Horaires à venir.
Face à la modification du trait de côte, au réchauffement ou à l’acidification des océans induites par le changement climatique, est-ce que la mémoire des professionnels de la mer mais aussi celle de tous les acteurs du littoral peut constituer une ressource pour préparer l’avenir ?
La recherche “Cueilleurs de mémoires de la Baie des Veys” a pour objectif d’analyser de façon rétrospective les interactions des sociétés vivant de la conchyliculture et de la pêche avec les milieux naturels en faisant appel aux connaissances des acteurs locaux. L’hypothèse étant que les savoirs accumulés par ces derniers pour surmonter les crises survenues depuis les années 1970 en Baie des Veys pourraient constituer autant de ressources à mobiliser pour faciliter l’adaptation de ces professions et du territoire aux transformations induites par le changement climatique.
Après une première phase plutôt consacrée au passé et au présent de la Baie des Veys – qui aura notamment vu les chercheurs engagés sur ce projet (biologistes, économistes, sociologues, etc) recueillir la parole des professionnels et des acteurs locaux grâce à des entretiens et la diffusion d’un questionnaire – cet atelier constituera la deuxième phase du programme “Cueilleurs de mémoires”. Il visera, en adéquation avec le thème du Turfu Festival, à établir collectivement des scénarios portant sur le(s) futur(s) possible(s), rêvé(s) ou redouté(s) de la Baie et à tracer des chemins permettant de le(s) faire advenir… ou de s’en prémunir.
Lors de cet atelier, les participants auront l’occasion de découvrir les savoirs d’usage mobilisés par les professionnels pour surmonter les crises rencontrées au fur et à mesure du temps dans la Baie des Veys. Ils pourront questionner les témoins présents à leur sujet et discuter les résultats des travaux succinctement présentés par les chercheurs du programme. Ensuite, après une présentation des enjeux liés au changement climatique pour les professionnels de la pêche et de la conchyliculture dans la Baie des Veys, les participants seront invités à élaborer des solutions permettant d’envisager une adaptation de ces activités aux nouvelles conditions environnementales.
Ce projet est soutenu par le Fond Européen pour les Affaire Maritime et la Pêche (FEAMP) , le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation , la Région Normandie et l’Union Européenne
Comment des blocs de béton limitant la montée des eaux sur le littoral normand sont-ils perçus et génèrent-ils d’autres pistes d’adaptation ?
Dans les prochaines années, la Normandie sera impactée par la montée des eaux liée au réchauffement climatique. Afin de préserver le littoral et de l’adapter à ces phénomènes naturels, une expérience est menée autour de deux types de bloc de béton :
– des blocs appelés double cube, destinés à briser la force des vagues, et dont la performance et la stabilité seront testées ;
– des blocs appelés Accroberm2, mis en butée et conçus pour favoriser la colonisation par la faune et la flore sous-marine.
Les blocs sont posés sur la plage de Riva Bella, près de l’épi et de l’extension du terminal ferry à Ouistreham, et viennent renforcer la digue de Collignon (digue de l’est) à Cherbourg.
Dans ces ateliers, les personnes participantes seront invitées à partager leur perception du risque de submersion marine, à échanger sur les postures envisageables à cet égard, et à discuter de la pose de ces blocs pour renforcer ou créer une infrastructure de protection côtière. Sera aussi discuté le choix en faveur du béton (et de quel béton?) par rapport à la roche naturelle, et l’atelier se conclura par des pistes de recherche futures et/ou de programmes participatifs autour de ces blocs.