Bike Fighter

Après le confinement, nous étions nombreux à penser que le monde d’après serait accueillant pour les mobilités douces, qu’une transition était amorcée pour des routes plus sûres, partagées et accueillant davantage de vélos. En effet, les pays où les cyclistes sont les plus nombreux sur la route, sont également ceux où il y a le moins d’accidents par kilomètre parcouru à bicyclette.

Nous étions nombreux à avoir cru ou rêvé, qu’avec le confinement nous resterions tous avec nos nouveaux modes de mobilités douces, que les solidarités qui se sont révélées lors du confinement se seraient étendues au domaine de la route, … Mais en fait non.

Comment se débarrasser des véhicules garés sur les pistes cyclables ? Comment évacuer les  espaces préventifs devant les feux tricolores ? Avec quel outil tronçonner les portières qui s’ouvrent par manque de vigilance ? Peut-on exempter les conducteurs qui vous doublent de trop prêt ?  Dans un esprit à la fois potache mais militant, provocateur mais intriguant, radical mais bienveillant, nous vous proposons de venir imaginer, concevoir et prototyper les armes d’autodéfenses qui seront dès demain nécessaires aux cyclistes pour survivre à la loi de la route.

Les objectifs revendiqués de l’atelier sont d’éclairer par la créativité les enjeux et les tensions qui sont liés à la cohabitation entre différents modes de mobilités, de libérer aussi la parole et d’incarner le conflit pour pouvoir le dépasser, de maintenir la violence dans le domaine de la fiction pour s’en prémunir comme pour la prévenir. La rencontre sera également l’occasion de rencontrer et découvrir différents acteurs qui promeuvent la mobilité à vélo en Région comme en France, tout en s’initiant aux méthodes de design fiction comme aux outils du FabLab.

On vous attend le vendredi soir de 19h30 à 22h30 et le samedi à 10h30, 14h et 15h30 et 17h pour enrichir ou prolonger les projet de la veille. Aucune connaissance ou compétence particulière, notamment en conception assistée par ordinateur, n’est nécessaire pour participer à cet atelier. Savoir faire du vélo est un plus et maker·e·s bienvenu·e·s.

Air Citizen: mesure citoyenne de la qualité de l’air

Le projet AirCitizen a pour objectif de permettre aux citoyens d’évaluer de manière active la qualité de leur environnement proche et en particulier de l’air qu’ils respirent, en leur proposant de construire des stations portables de mesures environnementales intégrant divers capteurs à bas coût, mais aussi d’effectuer des mesures in situ lors de campagnes itinérantes avec l’appui de géographes-climatologues et, d’autre part, dans différents lieux qui présentent une diversité de contextes environnementaux. Découvrez ce projet avec ses concepteurs et au travers des réalisation réalisés pendant les ateliers du Turfu.

Et pourquoi pas également prendre date pour permettre au projet de se prolonger et de s’enrichir après le Turfu ? À cet effet, Atmo Normandie sera présent au côté du Dôme et d’Air Citizen afin d’identifier si cette expérimentation de fabrication et d’utilisation de micro capteurs de qualité de l’air par les citoyens peut être renouvelée en lien avec le réseau des FABLAB normands.

Soirée pop cult’ : Watchmen

L’oeuvre de l’auteur Alan Moore et de Dave Gibbson, les WATCHMEN, est rapidement devenue un comics majeur et populaire après son lancement en 1986 par DC Comics. Autour de deux personnages iconiques – Rorschach dont le masque reprend les figures du test psychologique du même nom, et le Dr. Manhattan au symbole d’hydrogène gravé sur le front – une uchronie se tisse sur fond de fin du monde, symbolisée par une horloge de l’apocalypse vers laquelle la société se dirige sans réussir à trouver d’alternatives.

En 2019, une série reprend la suite de la BD avec pour point de départ les émeutes de 1921 à Tusla aux Etats-Unis, où des suprémacistes blancs ont tué de nombreuses personnes (300 selon un rapport final de 2001) de la communauté afro-américaine. La série nous plonge alors dans une réalité alternative où de nos jours les forces de police sont masquées pour ne pas être identifiées et assurer leur anonymat.

Crise géopolitique et sociétale, opposition entre transparence et secret d’état pour préserver le calme social, gestion de l’information et fake news au service d’un meilleur contrôle des foules, droit de filmer des policiers, fin du monde annoncée mais solutions connues qui n’arrivent pas à se mettre en place, …  Difficile de rester insensibles aux échos directs de l’oeuvre sériale et BD avec notre actualité !

Qu’en est-il du droit et de ses évolutions pour filmer ou identifier la population comme les forces de l’ordre ? Socialement, historiquement et juridiquement, comment analyser et appréhender les adaptations à la réalité que s’autorisent les gouvernements (jusqu’au secret d’État), surtout à une époque où vérité alternative et conspirationnisme affectent la confiance dans les démocraties ? Comment la balance s’équilibre -t-elle entre liberté individuelles et sécruité de l’état ?

Quand les fictions nous aident ou nous éclairent sur les tensions qui animent notre époque, on enfile nos masques pour échanger autour d’un verre avec différent·e·s chercheuses et chercheurs en droit, histoire et sociologie.

Pour intervenir lors de cette soirée : Alexandra Korsakof, docteure en droit et Samuel Etoa, Maître de conférences en droit public, au Centre de recherches sur les droits fondamentaux et les évolutions du droit (EA 2132), Université Caen Normandie. Aucune compétence en droit ou en BD n’est nécessaire pour participer à cette soirée où vous pourrez boire et grignoter. Et bien sûr, il y aura aussi des quizz et des animations pour les fans ! Inscription conseillée.

 

Soirée organisée en partenariat avec Sciences Animation dans le cadre du programme « Soirée Pop Cult' » avec le soutien du Ministère de la rechercher et de l’enseignement supérieur.

Soirée Rencontre avec Catherine LENOBLE & Erwan CARIO

Qu’elles soient journalistes, entrepreneuses, makeures ou qu’ils soient chercheurs, auteurs, influenceurs, … Venez discuter autour d’un verre avec celles et ceux qui ont accepté de venir nous parler de leur conception du participatif, de leur d’engagement, leur combat, leur échec comme leur réussite.

À la fois regard extérieur et inspirant, ces Grand·e·s Témoins participent aux ateliers en journée à vos côtés et viennent débriefer leur expérience avec vous lors d’une interview publique en soirée. Une occasion unique de mieux percevoir les enjeux et valeurs qui animent ces personnes engagées, chacune à leur façon, dans la construction d’un futur responsable et désirable.

Pour cette soirée du jeudi 8 octobre, nos Grand·e·s Témoins sont  :

Catherine LENOBLE :  Catherine Lenoble est en charge d’un fablab citoyen à Tours, le Funlab, porté par l’association La Fabrique d’Usages Numériques. Elle écrit régulièrement pour la plateforme Makery qui repère, recense et partage les initiatives des mouvements maker, hahackerspace et DIY en Europe et au-delà. Catherine a également rejoint le Conseil Régional du Numérique de la région Centre-Val de Loire dès sa création. Mais Catherine explore également l’écriture dans un environnement numérique, à l’épreuve du réseau, du temps réel, de l’évaporation de la notion d’auteur notamment avec son livre Anna K, paru aux éditions Hyx. Écrit à partir de lettres, de livres et de multiples données sur le web, elle imagine un nouveau récit à écriture multiple (textes, images, codes, scripts..). Mais Catherine est surtout membre fondatrice du projet « Precious Kitchen » qui vise à identifier et cartographier des gisements de déchets et matières sur les territoires pour cuisiner de nouveaux matériaux en open source. Avec autant d’arcs à plusieurs cordes, Catherine fait partie de celles qui nous aident à imaginer des lendemains ouverts et en commun.

Erwan CARIO : Journaliste, Erwan Cario s’intéresse particulièrement aux mutations engendrées par la démocratisation d’Internet. Il écrit sur les jeux vidéo depuis 2001 au sein du journal Libération. Il est par ailleurs responsable d‘Ecrans.fr, un site fils de Liberation.fr consacré aux cultures numériques, à l’actualité des écrans (Internet, télévision, jeux vidéo, etc.) et à la culture numérique en particulier. Enfin, il anime l’émission hebdomadaire en ligne (podcast) « Silence, on joue ! », sur l’actualité du jeu vidéo.  Erwan cherche, creuse, élève et révèle aussi les enjeux, les réussites comme les failles ou les déviances de ces univers qui le passionnent et qui façonnent notre époque ; à l’image de l’enquête sur les cas de harcèlement moral et d’agression sexuelle à Ubisoft sortie début juillet. Chien de garde de nos environnements numériques, Erwan fait partie de celles et ceux qui nous aident à imaginer des lendemains, garant de créativité autant que de responsabilité et d’éthique numérique.

Soirée Mortal Drone Combat

Imaginons un monde où des drones survolent nos villes, nos rues et nos jardins, identifient notre sexe, mesurent notre température, contrôlent notre identité, alertent les forces de police et nous dressent des contraventions. Ce scénario de science fiction digne de dystopies encore impossible à accepter il y a quelques mois est entré dans notre quotidien par la petite porte de la crise mondiale, comme un simple fait divers parmi d’autres…

On est loin des promesses de drones qui promènent votre chien, vous livrent des masques, du gel ou les premiers secours en cas de besoin. Qu’on se le dise, dans le monde d’après, les drones seront là pour nous verbaliser et transmettre des données sur nos activités. Alors si on commençait dès à présent à s’en débarrasser ? Et si nous imaginions et fabriquions les outils et les armes qui nous permettront de nous défendre contre les drones ?
Quelles tourelles et pilotage de missiles installer sur son balcon ?
Comment nourrir et dresser un aigle pour attaquer les drones ?
Quelle crème visage choisir pour ne plus être mesuré ?
Quel masque de membre du gouvernement faut-il revêtir pour être sûr de ne pas être importuné ?

Autant de questions et tant d’autres que vous pourrez imaginer, fabriquer et documenter lors de la soirée. Dans un esprit à la fois potache mais militant, provocateur mais intriguant, radical mais bienveillant, nous vous proposons de venir imaginer, concevoir et prototyper les armes d’autodéfenses qui nous seront dès demain nécessaires pour nous débarrasser des drones et de leur intrusion dans l’espace public… et privé ?

Les objectifs revendiqués de cet atelier sont d’éclairer par la créativité les enjeux et les tensions qui sont liés à l’extension du domaine de la sécurité et de la surveillance avec les drones sous couvert de crise sanitaire. Il sont de libérer aussi la parole et d’incarner la controverse pour pouvoir la dépasser, de maintenir la violence dans le domaine de la fiction pour s’en prémunir comme pour la prévenir.

Cet atelier sera également l’occasion de s’initier aux méthodes de design fiction comme aux outils du FabLab et du code créatif. Aucune connaissance préalable n’est requise pour participer, seules comptent votre envie de participer et votre curiosité.

Soirée Bike Fighter

Après le confinement, nous étions nombreux à penser que le monde d’après serait accueillant pour les mobilités douces, qu’une transition était amorcée pour des routes plus sûres, partagées et accueillant davantage de vélos. En effet, les pays où les cyclistes sont les plus nombreux sur la route, sont également ceux où il y a le moins d’accidents par kilomètre parcouru à bicyclette.

Nous étions nombreux à avoir cru ou rêvé, qu’avec le confinement nous resterions tous avec nos nouveaux modes de mobilités douces, que les solidarités qui se sont révélées lors du confinement se seraient étendues au domaine de la route, … Mais en fait non.

Comment se débarrasser des véhicules garés sur les pistes cyclables ? Comment évacuer les  espaces préventifs devant les feux tricolores ? Avec quel outil tronçonner les portières qui s’ouvrent par manque de vigilance ? Peut-on exempter les conducteurs qui vous doublent de trop prêt ?  Dans un esprit à la fois potache mais militant, provocateur mais intriguant, radical mais bienveillant, nous vous proposons de venir imaginer, concevoir et prototyper les armes d’autodéfenses qui seront dès demain nécessaires aux cyclistes pour survivre à la loi de la route.

Les objectifs revendiqués de l’atelier sont d’éclairer par la créativité les enjeux et les tensions qui sont liés à la cohabitation entre différents modes de mobilités, de libérer aussi la parole et d’incarner le conflit pour pouvoir le dépasser, de maintenir la violence dans le domaine de la fiction pour s’en prémunir comme pour la prévenir. La rencontre sera également l’occasion de rencontrer et découvrir différents acteurs qui promeuvent la mobilité à vélo en Région comme en France, tout en s’initiant aux méthodes de design fiction comme aux outils du FabLab.

On vous attend le vendredi soir de 19h30 à 22h30 et le samedi à 10h30, 14h et 15h30 et 17h pour enrichir ou prolonger les projet de la veille. Aucune connaissance ou compétence particulière, notamment en conception assistée par ordinateur, n’est nécessaire pour participer à cet atelier. Savoir faire du vélo est un plus et maker·e·s bienvenu·e·s.

Soirée Épidémie d’informations

La désinformation en matière de santé prospère depuis longtemps sur Internet. Mais le phénomène s’est brutalement accentué avec l’afflux massif d’informations – qualifié d’infodémie – survenu lors de l’épidémie de Covid-19. L’OMS identifie cette « infodémie » sans précédent comme un problème majeur, susceptible d’entraver les réponses à la véritable épidémie.

Comment faire confiance aux informations lorsque celles-ci deviennent trop nombreuses et contradictoires ? À partir de quand une information en est-elle une ? À quel moment un message est-il digne de confiance ? Quels sont les mécanismes qui nous font adhérer à ou nous méfier d’une information donnée ? Que connaît-on réellement des mécanismes et de l’impact des fake news, qu’elles soient  diffusées volontairement ou non ?

Autant de questions qui seront explorées et débattues autour d’un verre lors de cette première soirée-débat d’un programme de recherche participative initié par l’Université de Caen et sa Maison de la Recherche en Sciences Humaines sur le thème des « infodémies ».

En effet, plutôt que de contrôler l’information et les contenus numériques (tâche qui s’avère impossible et dangereuse pour les libertés fondamentales), il convient donc d’éclairer les mécanismes et de rendre les citoyen·ne·s conscient·e·s, impliqué·e·s et autonomes dans leur recherche et leur consommation d’information. Bref, de stimuler les défenses naturelles de l’esprit critique. Or ce processus ne peut se faire par l’imposition de principes élaborés et édictés d’en haut, mais uniquement par l’association de la population.

C’est la proposition qui vous est faite à partir de cette soirée !

Épidémie d’informations en temps de crise – COMPLET

ICI LA PAGE RESSOURCE DE L’ATELIER :
https://www.echosciences-normandie.fr/articles/page-de-test-infodemie

C’est quoi une fake news ? À partir de quand une vérité en est-elle une ? Comment faire confiance aux informations lorsque celles-ci deviennent trop nombreuses et contradictoires ? Comment détecter les messages et les sites suspects ? Et si finalement c’était les fake news qui étaient vraies ? Et ces informations ont-elles un réel impact sur nos choix et nos opinions ?

La désinformation en matière de santé prospère depuis longtemps sur Internet, mais le phénomène s’est brutalement accentué avec l’épidémie de Covid-19. L’OMS identifie cette « infodémie » sans précédent comme un problème majeur, susceptible d’entraver les réponses à la véritable épidémie. Les initiatives pour lutter contre ce danger sont aujourd’hui nombreuses (alliance internationale de cellules de fact-checking, observatoire de l’infodémie, mesures des plateformes pour limiter la viralité des infox, etc…) et témoignent de l’urgence qu’il y a à se saisir du problème. Or ce processus ne peut se faire par l’imposition de principes élaborés et édictés d’en haut, mais uniquement par l’association de la population.

C’est pourquoi les chercheuses et chercheurs de l’Université de Caen et de Rouen ont lancé un programme de recherche participative dont ces ateliers constituent l’un des premiers volets. Au cours de cet atelier, vous serez amenés à participer à un test de recherche grandeur nature sur les fakes news et les infodémies, c’est-à-dire l’épidémie d’informations qui envahit les médias en temps de crise. Aucune compétence ou connaissance particulière n’est requise pour participer, seules l’envie et la curiosité !

Badgeons les engagements et la participation

Les badges numériques sont un outil pour reconnaître et faire reconnaître les capacités, les compétences et les talents de chacun. Ils traduisent nos savoirs, savoir-faire mais aussi nos savoir-être dont il est souvent difficile de témoigner.

Avec Badgeons la Normandie, la région est pilote et pionnière dans cette innovation tant sociale que technologique. Le Dôme a rejoint la dynamique et le Turfu Festival est la première manifestation grand public en France à proposer et délivrer massivement des badges à ses participants.

Mais au-delà des images, de leur référentiel et de leur contenu, quels usages mettre concrètement en œuvre avec ces open badges ? Au cours de cet atelier, il sera proposé de réfléchir à des cas concrets et des protocoles précis pour formaliser des usages et services : insertion professionnelle, cartographie des ressources, animation de communauté, de projets… L’ensemble des propositions fera l’objet d’une restitution sous la forme de cas d’usages susceptibles d’être développés dans les prochains mois.

Se déplacer partout, pour tous et pour le plus grand nombre

Environnement, santé, formation, solidarité, inclusivité… La mobilité s’inscrit dans de nombreux enjeux de société et d’avenir, quelle que soit la taille des territoires concernés. Elle reste un des principaux déterminants de l’insertion sociale et professionnelle. Comment garantir ce droit à la mobilité pour tous tout en incitant les plus mobiles à se déplacer mieux ? Quelles solutions de transport et d’intermodalité imaginer en milieu rural et rurbain ? Comment empêcher que la fracture sociale entre mobiles et immobiles ne grandisse et se reflète dans les modes d’aménagement du territoire ? Quels usages, objets, services ou technologies peut-on collectivement imaginer et développer ? Autant de questions qui seront de plus en plus pressantes dans les années à venir.

C’est pourquoi, sans attendre la loi d’orientation sur les mobilités, la Région Normandie souhaite se positionner en laboratoire d’essai de solutions de mobilité sur les zones peu denses. La première étape  est Mobil’Hack Normandy : une grosse journée marathon et créative pour explorer et proposer des modes de transport et de mobilité qui ne laisseront aucun territoire sans solution dans le Turfu. Plusieurs territoires seront proposés comme autant de cas spécifiques et de terrains de réflexions. Une douzaine de groupes seront constitués et le soir venu, les projets les plus prometteurs seront sélectionnés afin d’envisager leur développement et mise en œuvre réelle.

Plus d’information  sur le site de la Région Normandie.