SOIRÉE COMPLÈTE !
L’une des plus célèbres règles informelles de l’Internet stipule que « si ça existe, il y a du porno à ce sujet ». Sous peine d’être voué à l’inexistence, le festival se doit donc d’inventer le porno du turfu. Quelles sexualités, quelles représentations, quelles identités émergeront ? Irons-nous vers le foisonnement des corps, la multiplicité des sécrétions, l’hybridation ? Ou vers le contrôle, voire l’aseptisation ? Quelles pratiques, quels plaisirs, quels rôles, quels genres se mélangeront ? Qui y sera représenté, et comment ? L’intelligence artificielle, la technologie blockchain ou les mouvements open-source transformeront-ils notre sexualité ? Un orgasme peut-il être disruptif ?
Déçues et déçus du porno, rassemblons-nous pour co-créer, le temps d’une soirée, les représentations sexuelles du futur. Un verre à la main, entrez dans notre safe space et laissez les échanges fertiliser votre imaginaire. Donnez corps aux idées pour constituer, en fin de soirée, la première exposition en crowdsourcing sur le futur des sexualités.
VOIR LA SYNTHESE DE L’ATELIER
Tous les membres de cette famille sont plus futilitaires les uns que les autres. Ils explorent les usages quotidiens et festifs des objets connectés avec un regard amusé et un soupçon retroturfuriste !
Habitante du Dôme, elle nous dévoile quelques-unes de ses technos du turfu pour envisager les réalités virtuelles, augmentées, immersives, temps réel ou imprimées, certes “wow” mais surtout incontournables dans nos environnements individuels et professionnels de demain.
Si le livre imprimé cohabite aujourd’hui avec ses versions numériques, rares sont les exemples d’une relation fertile et innovante entre ces deux univers. Depuis 2015, le Dôme a développé le programme “Nouvelle page”, un laboratoire vivant d’explorations entre livre, bande dessinée et numérique. Au contact d’un auteur, d’équipes de recherche en informatique, d’entreprises et de créateurs numériques, des lecteurs ont été invités à imaginer, concevoir, prototyper et tester de nouvelles relations et interactions entre BD et usages numériques. Au final, deux prototypes ont été produits :
- un livre sonore, imaginé avec l’auteur et Scénographe Raphaël Lerays en collaboration avec Yann Rayon et Sylvain Garnavault ;
- une couverture connectée réalisé avec Casus Belli et dont s’est saisi le collectif GOBO pour produire la première revue papier interactive et connectée.
Grâce à des scan 3D et à la diversité des imprimantes présentées, venez découvrir le potentiel d’application de ces outils, au travers notamment de l’impression d’une prothèse de main articulée et de pièces de remplacement.
Ils se réunissent tout au long de l’année qu’ils soient amateurs ou curieux de bidouilles interactives et multimédias pour tester, programmer ou hacker des usages/objets numériques.
Venez tester quelques morceaux choisis prototypes comme le “Pong capacitif” et les “ergos robots arthritiques”.
Qu’ils soient à vocation créative, inspirés par le Yarn Bombing, ou en lien avec des thématiques liées au corps ou aux handicaps, venez découvrir les fruits des trois jours d’ateliers dédiés à la réalisation d’objets et d’interactions originales et ludiques autour du textile connecté.
À l’heure où l’Homme s’en remet de plus en plus à l’analyse des données pour faire des choix et piloter des projets, quels dispositifs éducatifs faudrait-il proposer aux algorithmes pour les sensibiliser aux enjeux de société ? Comment serons nous ou sommes nous déjà accompagnés par des IA pour interpréter notre quotidien ? La multiplication de regards par des IA sur notre environnement est-elle comparable ou compatible avec la multiplicité de nos propres regards sur le monde qui nous entoure ?
L’expérience proposée par l’équipe de l’association Traces et de l’Espace des Sciences Pierre Gilles de Gennes est une inversion de perspective, une forme de provocation mais cherchant réellement à faire discuter/tester/envisager des dispositifs ayant les Intelligences Artificielles non pas comme sujet ou comme outil, mais comme public, à nos côtés. Quelles sont les nouvelles interactions qui peuvent naître de ce nouveau compagnon de regard sur le monde qui nous entoure ?
Ces ateliers sont développés dans le cadre du projet européen SISCODE. Ils se revendiquent d’une recherche culturelle et d’une exploration autour de la prise de conscience de la présence des algorithmes d’aide à la décision dans plusieurs aspects de nos vies, du personnel (choix des transports, des achats, des partenaires) au professionnel (aide au diagnostique médicale, RH, justice). Au terme de cet atelier, les participants seront invités à proposer leurs propres usages et interactions avec des Intelligence Artificielle.
Aucune connaissance préalable, notamment en informatique et IA, ne sont nécessaire pour participer.
Cet atelier s’inscrit dans le programme d’innovation populaire lancé par la Région Normandie et accompagné par Le Dôme avec pour objectif de concevoir puis développer des services et outils (des intelligences artificielles ? ) en s’appuyant sur la dynamique du Datalab Normand. D’octobre 2020 à 2021, des rencontres, des conférences et des ateliers s’égrèneront sur l’ensemble du territoire pour progressivement concevoir puis développer avec les normands les intelligences artificielles qu’ils imaginent, rêvent ou désirent.
Après le confinement, nous étions nombreux à penser que le monde d’après serait accueillant pour les mobilités douces, qu’une transition était amorcée pour des routes plus sûres, partagées et accueillant davantage de vélos. En effet, les pays où les cyclistes sont les plus nombreux sur la route, sont également ceux où il y a le moins d’accidents par kilomètre parcouru à bicyclette.
Nous étions nombreux à avoir cru ou rêvé, qu’avec le confinement nous resterions tous avec nos nouveaux modes de mobilités douces, que les solidarités qui se sont révélées lors du confinement se seraient étendues au domaine de la route, … Mais en fait non.
Comment se débarrasser des véhicules garés sur les pistes cyclables ? Comment évacuer les espaces préventifs devant les feux tricolores ? Avec quel outil tronçonner les portières qui s’ouvrent par manque de vigilance ? Peut-on exempter les conducteurs qui vous doublent de trop prêt ? Dans un esprit à la fois potache mais militant, provocateur mais intriguant, radical mais bienveillant, nous vous proposons de venir imaginer, concevoir et prototyper les armes d’autodéfenses qui seront dès demain nécessaires aux cyclistes pour survivre à la loi de la route.
Les objectifs revendiqués de l’atelier sont d’éclairer par la créativité les enjeux et les tensions qui sont liés à la cohabitation entre différents modes de mobilités, de libérer aussi la parole et d’incarner le conflit pour pouvoir le dépasser, de maintenir la violence dans le domaine de la fiction pour s’en prémunir comme pour la prévenir. La rencontre sera également l’occasion de rencontrer et découvrir différents acteurs qui promeuvent la mobilité à vélo en Région comme en France, tout en s’initiant aux méthodes de design fiction comme aux outils du FabLab.
On vous attend le vendredi soir de 19h30 à 22h30 et le samedi à 10h30, 14h et 15h30 et 17h pour enrichir ou prolonger les projet de la veille. Aucune connaissance ou compétence particulière, notamment en conception assistée par ordinateur, n’est nécessaire pour participer à cet atelier. Savoir faire du vélo est un plus et maker·e·s bienvenu·e·s.
Lecteur Créateur est un projet né d’un atelier réalisé avec l’ESAM dans le cadre d’Impressions multiples et accompagné par NXP. Ce projet est imaginé comme un ouvroir créatif sur les interactions en le livre, et plus largement les supports papiers, et le numérique. Il s’appuie sur la technologie NFC, une technologie de communication sans contact, pour envisager des nouveaux supports, de nouveaux usages et de nouvelles interactions futilitaires avec le papier.
Lors de cet atelier vous pourrez vous initier aux technologies présentées et prototyper des interactions numériques avec le papier tout en donnant corps à votre imagination.