Soirée Métal Hurlant

S’il est bien un magazine qui a participé à façonner des visions parfois hallucinées mais populaires et collectives du futur, c’est bien Métal Hurlant ! 

Alors en 2021, Métal Hurlant revient. Mais dans une version sans vaisseaux, explorations spatiales ou space opéra. Pour Vincent Bernière, “… le projet du nouveau Métal Hurlant, c’est de reprendre en main notre avenir, au travers notamment de récits inédits de bandes dessinées…” Car le futur c’est déjà demain. C’est dans l’anticipation de ce futur proche, presque accessible à quelques encablures et décalages de notre quotidien, que les auteur·e·s sont allés chercher l’inspiration pour ce numéro renouveau. Est-ce parce que les imaginaires de la SF sont aujourd’hui programmés au 20h ou bien parce que nous venons de vivre une expérience sanitaire globale hors du commun, mais ce numéro 1 de Métal Hurlant interroge notamment nos relations à la mort comme source d’avenir. De là à passer une soirée mortelle, il n’y a qu’un pas.

Les intervenant·e·s :

Camille Thélot-Vernoux travaille depuis plus de 15 ans chez les Humanoïdes Associés. En plus d’être un pilier de notre équipe de manière générale, c’est notre grande cheffe éditorial en tant qu’éditrice séniore et responsable de la fabrication. Elle fait partie du comité de direction du nouveau Métal Hurlant.


Khaled AFIF – Khaled est né à Tanger (Maroc) en 1974. Installé à Angoulême depuis 1997, il y obtient un Diplôme National d’Arts Plastiques à l’École des Beaux Arts en 2000. Dessinateur orienté SF, il a notamment travaillé sur l’adaptation en BD du roman Le Travail du furet à l’intérieur du poulailler  de Jean-Pierre Andrevon (éd. Soleil). Dans ce Métal Hurlant, il dessine la nouvelle « La vie quotidienne » avec le scénariste Matt Fraction.


Julien PERRON  – 
« Diplômé de l’école des Gobelins, Julien travaille dans l’animation depuis 2010 dans les domaines du story board, de la création de personnages et de l’animation 2D. Il a participé à la production de films tels que Ernest et Celestine (Les Armateurs), Astérix : Le domaine des dieux (Mikros) et Tous en scène (Illumination Mc Guff). A l’occasion du retour de Métal Hurlant en 2021, il dessine Replica. I, une histoire courte de bande dessinée écrite par le scénariste américain Mark Waid. »

Au programme, après un temps d’échange et de dialogue avec des auteur·e·s du renouveau de Métal Hurlant, les personnes participantes seront invitées à un atelier de desing fiction pour prolonger, détourner voir prototyper certaines des idées esquissées dans la revue en autant de visions du futur au quotidien. 

Quizz, goodies et dédicaces ne sont également pas à exclure.
Nombre de places limitées, inscription obligatoire.

Dès le lendemain, la librairie La Cour des Miracles vous donne rendez vous l’après midi pour une session dédicace avec les auteurs . Plus d’information à venir sur leur page:

 

 

Cette soirée s’inscrit dans le programme des Soirées Cult’,  imaginées avec Science Animation, et soutenues par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Un chatbot dans une école d’art

 
Le Laboratoire Modulaire propose au sein de l’ésam Caen/Cherbourg un espace d’expérimentation artistique et théorique dédié à l’étude et au développement de pratiques artistiques dans les espaces numériques (physiques et/ou virtuels). Initié en 2019, il est mené par les enseignant·e·s David Dronet, Nicolas Germain, Bérénice Serra, Christophe Bouder et Antoine Idier responsable de la recherche en collaboration avec Oblique/s et en partenariat avec le festival ]interstice[ et Le Dôme.
Le Laboratoire Modulaire a initié une résidence artistique en relation avec la pédagogie de l’école qui fait l’objet d’un appel à projet spécifique dont le ou la prochain.e artiste sera désigné à l’occasion du TÜRFÜ Festival.
Pour la période 2020/2021, Marion Balac est la résidente du Laboratoire Modulaire avec Marion, un chatbot installé sur le site Internet de l’ésam, en discussion et en apprentissage avec les étudiants.
Cette journée d’études est une rencontre autour de cette expérimentation et une réflexion sur les thématiques qu’elle déploie : la figure du double et de la copie, les attentes liés aux agents conversationnels et à l’intelligence artificielle, la question du small data et celle de l’identité en ligne et de nos multiples « nous » comme espace social.
Après une présentation de Marion, Marie Lechner* interviendra sur la question des bots (abréviation de robots) et cette rencontre sera animée par Bérénice Serra*.
* Marie Lechner
Marie Lechner est commissaire d’exposition et programmatrice indépendante, elle écrit sur l’art et les cultures numériques. Ancienne journaliste au quotidien Libération, elle a été responsable de programmes artistiques à la Gaîté Lyrique à Paris. Elle a été co-commissaire deplusieurs expositions, à la Gaîté Lyrique, Paris, HMKV Dortmund, MU Eindhoven, Biennale internationale du design de Saint-Etienne, NRW Forum, Düsseldorf. Elle est enseignante-chercheuse à l’École supérieure d’art et de design d’Orléans et est membre de l’unité de recherche Ecolab.
* Bérénice Serra
Plasticienne et éditrice indépendante, Bérénice Serra est professeure d’éditions à l’ésam Caen/Cherbourg. Elle développe actuellement une recherche à la fois plastique et théorique qui propose de repenser le contexte de production et de diffusion des contenus artistiques au regard des dynamiques d’éditorialisation qui s’appliquent aux environnements numériques. Bérénice Serra est également rédactrice et membre du comité éditorial du magazine international de design Intramuros, pour lequel elle produit la rubrique « Lectures ».
Pour plus d’informations sur le Laboratoire Modulaire et MARION :

Marion & Marion

Marion est un Chat bot, une Intelligence Artificielle low tech imaginée et proposée par l’artiste Marion Balac. Ce chatbot en résidence sur le site de l’ESAM elle est dupliqués sur le site du Dôme, augmentée des conversations récoltées et créées durant les ateliers de la semaine. À quel point ces ajouts modifieront-ils les réponses de Marion ? À quel point pourra-t-on se reconnaître en elle ?

Accès libre de 14h à 18h, discussion et rencontre avec l’artiste à 15h et 18h.

 

 

 

 

Ces ateliers sont proposés dans le cadre du projet “DataLab Normandie”. Le parcours “Data, IA et moi” est animé par Le Dôme, financé par la Région Normandie et l’Union européenne dans le cadre du Fonds européen de développement régional (FEDER).

Flou Machine

Composé d’Annie Langlois, Nicolas Marsanne, Fulgeance, Adrien Melchior et Perig Villerbu, Flou Machine propose au public de s’immerger dans le son via un dispositif de diffusion circulaire. Chaque concert est différent, s’adaptant au lieu, à la météo, à l’humeur…

Flou Machine est un collectif d’improvisation musicale électronique. Produit fertile de l’agglomération caennaise issu des phases de confinement post- pandémique, il invente et propose un autre mode de relation aux publics : les musiciens ne sont plus devant les spectateurs, mais en leur cœur, au centre, proposant ainsi un nouveau rapport entre eux et les spectateurs.

Le collectif est toujours en recherche, fabrique parfois ses propres instruments, laissant aussi les rencontres dicter les directions musicales, cherchant à penser comment inclure le public dans une création musicale éphémère.

Munissez vous de votre inspiration, de vos envies car lors de cette session vous aurez l’occasion de tester, questionner et enrichir le dispositif créatif imaginé par les artistes. Et pas besoin d’être musicien !

70 STORIES

Pour la troisième année consécutive, la Comédie de Caen installe DIPLEX au Dôme avec plus de 70 étudiant·e·s d’art du spectacle, de sociologie et d’école d’ingénieur·e·s pour interroger la représentation des mondes numériques au théâtre.

Lors de ces trois jours il·elle·s auront à concevoir et élaborer une performance pour répondre à la question suivante : comment créer une image sur scène ?

DIPLEX est une entité artistique désignant le télescopage des imaginaires de Céline Ohrel et Arnaud Poirier, qui a engendré des formes au croisement du théâtre, de la musique et de la performance dans le champ du spectacle dit «vivant», et des formes non moins vivantes dans les champs de la photographie et de l’écriture. Céline Ohrel est artiste associée à la Comédie de Caen.

Ce projet est réalisé dans le cadre de la Résidence triennale territoriale entre l’Université de Caen et la Comédie de Caen, soutenue par la DRAC Normandie.

Flou Machine

Composé d’Annie Langlois, Nicolas Marsanne, Fulgeance, Adrien Melchior et Perig Villerbu, Flou Machine propose au public de s’immerger dans le son via un dispositif de diffusion circulaire. Chaque concert est différent, s’adaptant au lieu, à la météo, à l’humeur…

Flou Machine est un collectif d’improvisation musicale électronique. Produit fertile de l’agglomération caennaise issu des phases de confinement post- pandémique, il invente et propose un autre mode de relation aux publics : les musiciens ne sont plus devant les spectateurs, mais en leur cœur, au centre, proposant ainsi un nouveau rapport entre eux et les spectateurs.

Le collectif est toujours en recherche, fabrique parfois ses propres instruments, laissant aussi les rencontres dicter les directions musicales, cherchant à penser comment inclure le public dans une création musicale éphémère.

Munissez vous de votre inspiration, de vos envies car lors de cette session vous aurez l’occasion de tester, questionner et enrichir le dispositif créatif imaginé par les artistes. Et pas besoin d’être musicien !

Brunch avec Ugo Bienvenu

On connait surtout Ugo Bienvenu pour ses BD. Tout d’abord Paiement accepté en 2017,  où ils posent son environnement d’interrogations culturelles et sentimentales dans un futur proche, où les robots s’essayent à la poésie. Il y impose son graphisme balancé entre réalisme et maniérisme vintage. Avec Préférence Système sortie en 2019, il reçoit le Grand prix de la critique de l’ACBD, fait partie de la Sélection Officielle d’Angoulême 2020 et grimpe une marche le panthéon  subjectif de la BD du Turfu.   Il y dépeint un futur où la culture est atteinte d’obsolescence programmée, où la procréation est robotiquement assistée et où les IA restent les hypothétiques derniers remparts à notre déshumanisation.

Mais en plus Ugo Bienvenu sait tout faire : des bandes d’animation, des films dessinés, gérer des maisons de production de films autant que créer une maison d’édition, être acteur, cuisiner, jouer au Molki et construire des robots le dimanche. Né en 1987, il a déjà presque tout rayé de sa liste des « trucs cools à faire » avant ses 35 ans.

Ugo Bienvenu fait sa rentrée en 2020 dans la collection BD Cul des Requins Marteaux avec B.O comme un dieux où il fait s’entrechoquer sexe et passion pour les robots.  Comme s’il fallait une raison de plus pour venir bruncher avec lui.

Comme pour tous nos ateliers et des raison sanitaires, la participation à cette rencontre est sur inscription. Repas à 8€ sur réservation pour gérer au mieux nos stocks.

 

Bike Fighter

Après le confinement, nous étions nombreux à penser que le monde d’après serait accueillant pour les mobilités douces, qu’une transition était amorcée pour des routes plus sûres, partagées et accueillant davantage de vélos. En effet, les pays où les cyclistes sont les plus nombreux sur la route, sont également ceux où il y a le moins d’accidents par kilomètre parcouru à bicyclette.

Nous étions nombreux à avoir cru ou rêvé, qu’avec le confinement nous resterions tous avec nos nouveaux modes de mobilités douces, que les solidarités qui se sont révélées lors du confinement se seraient étendues au domaine de la route, … Mais en fait non.

Comment se débarrasser des véhicules garés sur les pistes cyclables ? Comment évacuer les  espaces préventifs devant les feux tricolores ? Avec quel outil tronçonner les portières qui s’ouvrent par manque de vigilance ? Peut-on exempter les conducteurs qui vous doublent de trop prêt ?  Dans un esprit à la fois potache mais militant, provocateur mais intriguant, radical mais bienveillant, nous vous proposons de venir imaginer, concevoir et prototyper les armes d’autodéfenses qui seront dès demain nécessaires aux cyclistes pour survivre à la loi de la route.

Les objectifs revendiqués de l’atelier sont d’éclairer par la créativité les enjeux et les tensions qui sont liés à la cohabitation entre différents modes de mobilités, de libérer aussi la parole et d’incarner le conflit pour pouvoir le dépasser, de maintenir la violence dans le domaine de la fiction pour s’en prémunir comme pour la prévenir. La rencontre sera également l’occasion de rencontrer et découvrir différents acteurs qui promeuvent la mobilité à vélo en Région comme en France, tout en s’initiant aux méthodes de design fiction comme aux outils du FabLab.

On vous attend le vendredi soir de 19h30 à 22h30 et le samedi à 10h30, 14h et 15h30 et 17h pour enrichir ou prolonger les projet de la veille. Aucune connaissance ou compétence particulière, notamment en conception assistée par ordinateur, n’est nécessaire pour participer à cet atelier. Savoir faire du vélo est un plus et maker·e·s bienvenu·e·s.

Théâtre connecté – Data en scène

Diplex est une entité artistique désignant le télescopage des imaginaires de Céline Ohrel et Arnaud Poirier, qui a engendré des formes au croisement du théâtre, de la musique et de la performance dans le champ du spectacle dit « vivant », et des formes non moins vivantes dans les champs de la photographie et de l’écriture. Dans le prolongement du travail sur les données post-mortem réalisé depuis le Turfu Festival 2019, les artistes reviennent pour trois jours de travail comme une antithèse de leur précédente intervention. Comment mettre en scène des outils connectés de manière artisanale et poétique ?

70 étudiant·e·s d’Arts du spectacle, de Sociologie et ingénieurs de l’ESIX de l’Université de Caen ont déjà répondu présent·e·s pour interroger la représentation des mondes numériques au théâtre, avec des professionnels du théâtre et des enseignant·e·s-chercheurs·ses de l’Université de Caen. Lors de ces trois jours ils auront à concevoir et élaborer des prototypes qui seront testés autour de la pièce Halloween Together, écrite et mise en scène par Céline Ohrel, et programmée à la Comédie de Caen en février 2021.

Les prototypes seront à découvrir dès le samedi 10 au Dôme en clôture du Turfu Festival.

 

Ce projet est réalisé dans le cadre de la Résidence triennale territoriale entre l’Université de Caen et la Comédie de Caen, soutenue par la DRAC Normandie.

ATELIER COMPLET

TABLE RONDE « CORPS ET ESPACE »

En écho et dans le prolongement des ateliers « Cartographies subjectives », « Corps et langages numériques » et des 3 jours de résidence, échanges et discussions avec :
Bérénice Serra : plasticienne, éditrice indépendante et professeure d’édition à l’École d’arts et médias de Caen/Cherbourg. Elle développe, actuellement, une recherche à la fois plastique et théorique, à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, qui propose de repenser le contexte de production et de diffusion des contenus artistiques au regard des dynamiques d’éditorialisation qui s’appliquent aux environnements numériques.
Alix Desaubliaux : artiste-chercheuse au sein de l’unité de recherche numérique de l’ENSBA Lyon. Elle développe une pratique protéenne, de l’impression 3D et la céramique, à la chimie, l’électronique et la création de jeux vidéo. Elle explore la relation que les êtres humains construisent avec les entités virtuelles et matérialise ces échanges à travers la mise en place de laboratoires expérimentaux.

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