Un laboratoire à la ferme

Et si une ferme pouvait  aussi être un lieu où bien manger, pour faire ou être ensemble ? Un laboratoire de recherche ? Tout ça à la fois ?

La ferme de Billy c’est 16 000 Ha de vergers, une fabrication artisanale de cidre, de calvados, de jus de pomme évidemment, des brunchs les samedis et les dimanches, un savoir-faire familial, un lieu d’activité artistiques aussi … Aujourd’hui Olivier, Guillaume et Aymeric de la ferme de Billy s’associent à Marina et Jean-Marie, du laboratoire de recherche ABTE, équipe MALIM,de l’Université de Caen Normandie pour développer ensemble un comboucha (boisson fermentée sans alcool à base de pomme) 100% Billy en utilisant les micro-organismes du sol des vergers. Vous l’aurez compris, la ferme de Billy, c’est un lieu ouvert et en développement perpétuel. Nous vous proposons de venir dessiner ensemble les prochaines perspectives de ce lieu. Dans cet atelier vous aurez l’occasion de faire partie des premières personnes à tester les essais du futur comboucha, et d’imaginer toutes les projections possibles pour le futur de la ferme de Billy.

Un laboratoire à la ferme

Et si une ferme pouvait  aussi être un lieu où bien manger, pour faire ou être ensemble ? Un laboratoire de recherche ? Tout ça à la fois ?

La ferme de Billy c’est 16 000 Ha de vergers, une fabrication artisanale de cidre, de calvados, de jus de pomme évidemment, des brunchs les samedis et les dimanches, un savoir-faire familial, un lieu d’activité artistiques aussi … Aujourd’hui Olivier, Guillaume et Aymeric de la ferme de Billy s’associent à Marina et Jean-Marie, du laboratoire de recherche ABTE, équipe MALIM,de l’Université de Caen Normandie pour développer ensemble un comboucha (boisson fermentée sans alcool à base de pomme) 100% Billy en utilisant les micro-organismes du sol des vergers. Vous l’aurez compris, la ferme de Billy, c’est un lieu ouvert et en développement perpétuel. Nous vous proposons de venir dessiner ensemble les prochaines perspectives de ce lieu. Dans cet atelier vous aurez l’occasion de faire partie des premières personnes à tester les essais du futur comboucha, et d’imaginer toutes les projections possibles pour le futur de la ferme de Billy.

Démocratie alimentaire

Quelle recherche participative mettre en œuvre pour éclairer les enjeux mais surtout des solutions face aux problématiques soulevées par la démocratie alimentaire ?

Suite à la deuxième période de confinement, on estime que 8,5 millions de personnes en France accèdent à l’alimentation par l’aide alimentaire, y compris la jeunesse étudiante ! 

Ce constat qui ne semble pas nous alarmer entérine pourtant ce modèle comme seule réponse au droit alimentaire. 

L’aide alimentaire devient filière et profite à des structures qui y écoulent leurs surplus avant de bénéficier aux professionnel·le·s agricoles, dont certains sont par ailleurs obligés de faire appel à cette même aide alimentaire faute de revenu correct. Des aliments à bas coût et de moindre qualité sont même produits spécifiquement pour l’aide alimentaire qui est devenue un marché alors qu’en parallèle le terme de “malbouffe” présuppose que la population, et notamment les plus pauvres, ne savent pas manger. 

C’est dans ce contexte que plusieurs initiatives éclosent, en France comme dans le monde, qui proposent de penser l’alimentation comme un des nouveaux droits sociaux qui ne se consacre pas uniquement à la finalité de donner accès à la denrée alimentaire mais questionne aussi les conditions d’accès à l’alimentation. Car prendre l’alimentation comme objectif d’organisation, c’est prendre part à l’organisation de la société et du système. 

C’est à partir de ce constat que le concept de « démocratie alimentaire » prend toute sa force. Il représente la revendication des citoyens à reprendre le pouvoir sur la façon d’accéder à l’alimentation, dans la reconnexion entre celle-ci et l’agriculture. 

La démocratie alimentaire émerge comme un terreau particulièrement propice à la construction d’une nouvelle citoyenneté, dans laquelle chacun·e·s retrouve les moyens d’orienter l’évolution de son système alimentaire à travers ses décisions et pas uniquement les actes d’achat. Il invite également à penser à l’échelle des territoires, villes et bassins alimentaires où nous vivons les systèmes alimentaires locaux. 

C’est dans ce cadre que l’Épi Vert, épicerie solidaire du chemin vert à caen,  en collaboration avec Dominique Paturel, chercheuse INRAE dans le laboratoire “Innovation et Développement dans l’Agriculture et l’Alimentation”,  proposent de poser les bases de ce que pourrait être une recherche participative interrogeant la question du droit alimentaire sur le territoire.

Cet atelier sera également l’occasion de soulever quelques problématiques, lieux communs et parfois des tabous sur la réalité de l’organisation et du vécu de l’aide alimentaire. Un atelier destiné aux acteurs actuels et futurs mais surtout aux bénéficiaires et usagers de l’aide alimentaire.

Élevage et bien être animal

 

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Un atelier pour imaginer des dispositifs qui favorisent le bien-être des animaux d’élevage et améliorent les conditions de travail des métiers de l’élevage en s’appuyant sur les derniers résultats de la recherche et des projets inspirants ailleurs dans le monde.

Au stade de l’élevage et de l’abattage, des pratiques courantes sont réinterrogées aujourd’hui, à la lumière de connaissances nouvelles sur les animaux et de considérations sociétales en évolution.

En élevage, c’est le cas par exemple du pâturage avec des grands troupeaux, de l’écornage des bovins, de la prise en charge et du suivi des animaux malades ou souffrants, ou encore de la séparation mère-veau. Au stade de l’abattage, afin de permettre aux animaux de vivre leurs derniers instants plus sereinement, l’article 73 de la loi « Agriculture et Alimentation » (EGalim) a ouvert, en 2018, la voie à une expérimentation de quatre ans des abattoirs mobiles en France.

En participant à cet atelier, les personnes auront l’occasion de venir échanger autour des enjeux du bien-être animal et pourront imaginer des solutions favorables à la santé et au bien-être des animaux d’élevage. D’autres sessions d’ateliers permettront ensuite de prototyper les meilleures idées et créations, puis de les tester grandeur nature sur le territoire des pays d’Argentan, d’Auge et d’Ouche dès 2022.

 

 

 

Des insectes dans nos assiettes !

Pour de nombreux consommateurs occidentaux, la consommation d’insectes est souvent associée à un comportement primitif et dégoûtant. Participez donc en famille à une recherche sur la perception des insectes dans une alimentation quotidienne.

Les insectes sont parmi les animaux les plus abondants et les plus nutritifs de la planète. Ils peuvent représenter une alternative durable pour le consommateur de demain. La composition des insectes en protéines, vitamines et minéraux leur procure une valeur nutritionnelle qui correspond au double de la valeur nutritionnelle des aliments habituels. De plus, ils émettent dix à cent fois moins de déchets et de gaz à effet de serre que les animaux vertébrés. Face aux enjeux d’insécurité alimentaire dans le futur, l’équipe de recherche du NIMEC s’intéresse à l’entomophagie, la consommation des insectes comestibles par l’être humain. L’équipe cherche notamment à comprendre la perception des enfants à l’égard de cette pratique alimentaire afin d’anticiper et d’accompagner leurs évolutions comportementales.

Cet atelier sera l’occasion de s’informer sur les insectes comestibles et leur possible avenir dans notre nourriture.