La pandémie, la période de confinement, ont donné lieu à plus de réflexions et de considération sur les usages et fractures numériques, sur nos libertés individuelles, le degré de rationalité et de confiance en nos modèles démocratiques…
“En 3 mois de confinement les animaux reviennent et il n’y a plus de pollution, alors de quoi on a peur !
Et toi tu préfères une augmentation, un stickers, une médaille ou un pins ?
Il faudrait combien de temps pour apprendre à un aigle à détruire un drone de surveillance ?
J’ai même pas réussi à faire pousser une fraise à cause de la continuité pédagogique !
Mais juste pour rire, on en est où avec l’app Stop-Covid ?
J’hésite encore à laver mon masque avec mes chaussettes et mes slips.
Mais du coup on, a sauvé des vies ou on a sauvé le système qui nous contraint à devoir sauver des vies ?”
Au Dôme, cela fait 4 ans que le Turfu Festival invite chacun·e à venir critiquer, tester, contribuer, imaginer les technologies et les innovations d’aujourd’hui comme de demain.
Mais cette année est inédite ; avec une préparation de cette 5ème édition sans aucune visibilité et de nombreuses inconnues. La question de l’annulation de l’édition 2020 s’est bien évidemment posée mais, malgré les incertitudes, la raison d’être du Turfu Festival a imposé cette 5ème édition comme une évidence :
”Ne pas laisser le manque de connaissance ou de compétence pratique, empêcher qui que ce soit, de prendre une part active dans la définition des évolutions de nos sociétés”.
Surtout qu’il règne un climat d’urgence, un besoin d’agir.
Les domaines de la santé, de l’éducation ou de l’écologie, entre autres, sont impactés par des choix et des décisions prises par les pouvoirs publics. Il est plus qu’essentiel aujourd’hui, que chacun·e puisse prendre une part active dans les évolutions de notre société.
Le Turfu Festival veut apporter – modestement – sa part dans cette démarche.
Si le festival est une initiative du monde d’avant, il se doit plus que jamais de continuer dans le monde d’après. Tantôt insolentes, essentielles, exigeantes, artistiques, anecdotiques, primordiales, futiles ou vitales : toutes les propositions de cette nouvelle édition sont une invitation à faire ensemble, à concevoir et à résister.