Avec 12 ans d’expérience au sein des centres de culture scientifique et d’Ecsite (le réseau européen des musées et centres de science), Didier accompagne aujourd’hui les acteurs du monde de la culture, de la recherche et de l’innovation sur les nouvelles approches interdisciplinaires, tel que le Living Lab, les collaborations arts & sciences ou la démarche design. Quand il ne parcours pas l’Europe ou le Monde pour des projet smellant art, sciences et technologie, Il est Public Engagement Associate à l’Université de Bristol et auteur du site Culture Instable.
Après la musique, le cinéma a été la seconde industrie culturelle à subir de plein fouet la transition numérique. Bien qu’ayant un rapport aux publics basé sur un esprit de “niche” et un engagement militant, les salles d’Arts et Essai sont, elles aussi, confrontées à ce bouleversement. Et comme pour la musique qui s’est réincarnée dans une explosion de festivals, ces salles de cinéma se réinventent en explorant ce qui fonde leur essence : l’expérience collective.
Parce qu’elles donnent souvent à voir des œuvres engagées, qui soulèvent des questions de société et d’humanité, parce qu’elles enrichissent généralement leur programmation d’échanges et de débats avec les auteurs ou des intervenants, ces salles de cinéma disposent d’une culture et d’un terreau fertile à l’émergence d’une nouvelle proposition collective et culturelle. Et cette évolution est déjà en cours partout en Europe, comme illustré dans le http://tourdescinemas.com .
À l’image de cet éclectisme et de cette ouverture, le Café des Images initie des projets de culture scientifique depuis plus de 15 ans. Acteur récurrent, si ce n’est incontournable de la Fête de la science, il se prête pour la première fois à l’exercice de recueillir les idées et les contributions de ses publics pour concevoir de nouveaux rapports entre le lieu et les habitants, pour co-produire de nouveaux usages et diffuser de l’innovation sociale dont les cinémas pourront se saisir.
Au cours de cet atelier les participants ont ainsi pu découvrir ou approfondir leurs connaissances du concept de tiers-lieu, et participer à la définition de ce que pourrait être le Café des Images, et plus largement les cinémas, de demain.