Le changement climatique est déjà une réalité et impacte nos milieux de vie et nos pratiques. En tant qu’habitants de la Vallée de l’Orne comment pouvons nous nous adapter à ces changements en cours et préparer les bouleversements à venir ?
Lors de cette atelier nous (Territoires Pionniers – Maison de l’architecture, CPIE- Vallée de l’Orne et Maël Trémaudan – Paysagiste et Urbaniste) aimerions débattre avec vous sur la création d’un outil partagé permettant d’expérimenter dès aujourd’hui notre adaptation aux changements climatiques en cours et à venir. Comment, en mutualisant nos forces, pouvons-nous lutter contre les causes et nous adapter à ses effets ?
Cet outil nous voulions l’appeler STATION CLIMAX.
Et parmi les outils possibles de ces stations on trouve la grainothèque. Son principe serait de créer une banque de graines vivante, locale et partagée. Plusieurs objectifs se cachent derrière cette initiative :
- Permettre à la population de découvrir ou redécouvrir des variétés de légumes et des variétés alimentaires, oubliées ou peu cultivées, et très adaptées aux conditions pédoclimatiques de la Normandie (Bassin Parisien et Massif Armoricain).
- Étendre cette banque en testant l’adaptation des graines anciennes et l’acclimatation de nouvelles variétés (plus méridionales) dans tout le bassin versant, et sous différentes conditions pédoclimatiques pour anticiper le changement climatique.
- Installer une grainothèque issue de la culture annuelle, et non de conservation en congélation. Il nécessitera de mettre en place un protocole permettant de planter et tester dans un maximum d’endroits, et faire vivre les récoltes par des évènements en lien avec l’alimentation (restaurateurs, foires, marchés, ….).
À l’occasion de cet atelier, vous allez pouvoir questionner la pertinence de la création d’un réseau station Climax comprenant la découverte, partage et préservation de graines anciennes et futures, mais aussi imaginer les moyens matériels du développement de ces lieux. Vous serez donc invités à réfléchir à l’animation du réseau, et de son caractère résilient face au changement climatique.
Pour l’atelier du soir, un grignotage est prévu pour ne pas avoir les estomacs qui gargouillent.